L’énergie apportée par l’alimentation est un aspect de l’effort trop souvent ignoré alors qu’elle compte pour beaucoup dans la performance, au même titre que la technique, le sommeil et la préparation physique. Aurore Vial, diététicienne-nutritionniste du sport, revient sur les grandes théories de l’alimentation sportive, en nous apportant son expertise nutritionnelle. On développe aujourd’hui les carences.
Les risques de carences à surveiller chez les sportifs
Le problème des sédentaires est décuplé chez les sportifs. Le manque de vitamine D est fréquent chez tout le monde en hiver. Mais il faut davantage surveiller son taux lorsqu’on pratique en indoor toute l’année, y compris l’été.
L’apport en magnésium insuffisant est aussi souvent pointé du doigt, mais est d’autant plus critique chez les sportifs.
Le taux de fer, particulièrement surveillé chez la femme pendant sa période de menstruation, est souvent négligé chez l’homme.
Attention au risque de subcarence, normée médicalement dans la prise de sang, mais au seuil limite. Du fait du volume d’activité sportive intense, une carence peut s’avérer existante.
(Aurore Vial, diététicienne nutritionniste du sport – Sport et Diet)