La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé la semaine dernière sa décision d’équiper les stades de Ligue 1 de la « goal line technology » dès la saison prochaine. Le football français imite d’autres championnats. Avant la Ligue 1, La Coupe du monde féminine de football au Canada (du 6 juin au 5 juillet) bénéficiera aussi de la « goal line technology ». Une première pour le football féminin.
La Coupe du monde 2015, avant de transmettre le flambeau à la France pour l’édition 2019, sera un Mondial de premières fois. La compétition a déjà compté le plus grand nombre de matchs de qualification, elle sera celle avec le plus d’équipes participantes (24 équipes), et elle sera également la première Coupe du monde féminine à recourir à la technologie sur la ligne de but. Comme lors du Mondial 2014 au Brésil, un système de technologie sur la ligne de but, afin de déterminer si le ballon a bien franchi la ligne, sera utilisé.
Le système Hawk-Eye, retenu à l’issue d’un appel d’offres, avait déjà été utilisé lors de la Coupe du monde des clubs au Japon en 2012. C’est un système similaire qui avait été mis en oeuvre pour la première fois l’été dernier au Brésil, mais par une autre entreprise (GoalControl GmbH et Fraunhofer avec GoalRef sont les deux autres principaux fournisseurs de cette technologie). Et c’est la France qui a inauguré son utilisation. A l’occasion de France-Honduras (3-0), la technologie avait permis de valider le deuxième but français en l’attribuant finalement au gardien hondurien Noel Valladares (contre son camp) et non à Karim Benzema. Le système repose sur sept caméras par but, installées aussi haut que possible dans le stade. Hawk-Eye est le système utilisé en tennis notamment depuis 2006 pour juger des balles fautes. Il peut localiser le ballon même s’il n’est capté que par deux des sept caméras. « Le système est précis au millimètre près et indique dans la seconde si un but a ou non été marqué en faisant vibrer la montre de chaque officiel de match tout en émettant un signal visuel« , explique la FIFA.
Le recours à la vidéo pour valider un but n’a pas fait de débat pour la Coupe du monde féminine, à l’inverse des terrains de jeu. Après plusieurs mois de discussions, jusqu’au dépôt d’une plainte devant un tribunal d’Ontario, la FIFA a validé l’utilisation des terrains synthétiques au Canada contre l’avis des joueuses, estimant être victimes de discrimination sexuelle car les coupes du monde antérieures ont eu lieu sur des terrains en gazon naturel.
Source: Sport