Les nageuses françaises Béryl Gastaldello, Mélanie Henique et Marie Wattel ont affiché des chronos suffisamment bons pour prétendre se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo ce week-end lors des Championnats de France en grand bassin de Saint-Raphaël (Var).
Béryl Gastaldello est la première Française, toutes courses confondues, à avoir rempli ce critère chronométrique jeudi. Elle s’est en effet imposée en 53 secondes 40 sur l’épreuve du 100 m, soit avec 13/100e d’avance sur le chrono minimal exigé pour les JO (53.53). Elle a devancé ses compatriotes Marie Wattel (53.72) et Charlotte Bonnet (53.82).
Ensuite, c’est Mélanie Henique qui s’est distinguée lors des séries du 50 m, établissant au passage un nouveau record de France en 24 secondes 34 (pour un minima olympique de 24.53). Elle raye des tablettes la précédente marque de référence réalisée en 2017 par Anna Santamans (24 s 54). Elle s’est ensuite imposée en finale avec un nouveau temps prometteur pour les Jeux (24.39).
Enfin, Marie Wattel a été sacrée championne de France du 100 m papillon en grand bassin dimanche avec un chrono de 57 secondes 40, pour 57 secondes 51 demandées par le CIO.
Pour autant, les trois nageuses françaises ne sont pas définitivement qualifiées pour les prochains JO-2020, repoussés d’un an en raison de la pandémie de la Covid-19. Pour cela, elles doivent rester les plus rapides de leur distance de prédilection jusqu’au bout de cette première fenêtre de qualification olympique, tout juste ouverte, et qui se refermera le 21 mars 2021.