Dans une ambiance survoltée, la Slovène Janja Garnbret est devenue vendredi la première championne olympique d’escalade de l’histoire, parachevant lors des JO de Tokyo sa main-mise sur la discipline.
A 22 ans, la grande favorite a pris le dessus sur les Japonaises Miho Nonaka et Akiyo Noguchi, soulevant à chaque geste les acclamations des délégations et des bénévoles captivés par cette première olympique. La Française Anouck Jaubert a elle fini sixième : double gagnante de la Coupe du monde de vitesse, la Stéphanoise n’a pu résister dans cette épreuve à la Polonaise Aleksandra Miroslaw, qui a pulvérisé le record du monde (6.84). « C’était une belle aventure », a confié la Stéphanoise de 27 ans, qui raccrochera les chaussons en fin de saison, et restait partagée entre sa déception en vitesse et le sentiment d’avoir tout donné en bloc (6e) puis en difficulté (7e).
Cheveux roses et grand sourire, Jarnja Garnbret a su résister à la pression pesant sur ses épaules de sextuple championne du monde en difficulté (2016 et 2019), bloc (2018 et 2019) et combiné (2018 et 2019). Seule Jaubert l’a dominée pendant la finale, le temps d’un duel en vitesse, avant que la soirée ne vire à la démonstration de la Slovène dans les deux autres épreuves.