Cette semaine, on dédit nos conseils aux femmes enceintes ET sportives en évoquant ensemble les grands principes du sport pendant la grossesse, rappelant que sport & grossesse, loin d’être incompatibles, peuvent faire bon ménage, à condition de doser ses efforts. Particulièrement pour les sportives de haut niveau. On enchaîne avec la « légende » des grossesses dopantes, boosteuses de performances.
On a parlé des grossesses dopantes des sportives des Pays de l’Est dans la 2e moitié du XXe siècle. On se souvient de performances importantes dans le domaine :
- JUNO IRWIN, nageuse américaine enceinte de 4 mois, 3e en plongeon de haut vol au Jeux Olympiques d’hiver à Helsinki en 1952.
- MARIE-FRANCE VIVES VAN HELDEN, qui conserva son titre de championne de France à cinq mois de grossesse en 1982.
Le phénomène n’est pas complètement anodin. La grossesse augmente les capacités physiques. Le cœur prend du volume, la quantité d’hémoglobine s’accroît, la ventilation est démultipliée, améliorant l’oxygénation. Cet état donne une sensation d’énergie grâce aux hormones.
Crampes, névralgies, dorsolombalgies diminuent. Cette pratique reste bénéfique si elle s’adapte au fil des mois de grossesse et qu’elle prend en compte le ressenti et l’examen gynécologique de la future mère.