Ô brassière de sport ! Elle paraît parfois additionnelle, voire futile. Loin de là, la preuve en quelques chiffres zoom sur ce sous-vêtement de sport incontournable…
C’est une mode depuis quelques temps. Qui dit libération de la femme dit vie sans soutien-gorge. Alors, sur le principe, on adhère complètement à l’idée, en se remémorant toutes ces années d’enfer avec la mode des corsets jusqu’à fin XIXe, enfermant les femmes dans une cage de baleines en fer, au point de leur limiter le souffle. Délaisser le soutif’ dans cette envie de désinvolture et ce goût un peu soixante-huitard, et pourquoi pas ! Mais en matière de sport, c’est sécurité et confort avant tout ! Alors on se raisonne sur le #nobra, et on regarde un peu les chiffres pour prendre soin de ces organes sensibles et beaux.
L’invention du sous-vêtement de sport
- 1975 Date de lancement du Free swing tennis bra, 1er soutien-gorge de sport destiné au tennis, par Glamorise (société américaine de sous-vêtements féminins).
- 1977 Premier soutien-gorge de sport, composé de 2 bretelles : le Jogbra est né !
La vie de la brassière de sport aujourd’hui
- 2e La brassière est le 2e élément cité par une femme sur 5 dans la composition de sa tenue de sport (en particulier pour les jeunes) : Oui eh bien même plus âgée, on peut garder cette priorité en haut de la pile !
- 83 % des femmes achètent leur brassière dans des magasins de sport (contre 12 % sur internet. Et ce n’est pas bête, car, quand on ne connait pas le modèle, et encore moins la marque : on essaye avant !)
Attention traumatisme de la poitrine en mouvement !
- Je n’ai pas besoin de porter de brassière avec ma petite poitrine
- Je vais garder ma brassière pour dormir, qui sait, si je n’aurai pas les seins plus fermes (alors non, par contre, il y a des exos pour ça 😉 )
- 5 fois plus alourdis sont les seins pendant la course qu’en temps normal. Ça ne vous parle pas ? Alors disons qu’un 85B pèse 400 g au repos, et atteint les 2 kg en séance de sport. En cause : une poitrine dépourvue de muscle, composée de ligaments, de glandes mammaires et…. de graisse
- La brassière réduit de 50 à 70 % les mouvements de la poitrine
- Ça saute dans tous les sens ! Lors d’un footing à 9 km/h, les seins bougent de 6 cm de haut en bas, et de 9 cm de droite à gauche (un calcul prouvé par une étude d’Elodie Mutter)
Les idées fausses sur le choix de sa lingerie de sport
- Je vais prendre une taille de t-shirt type M pour éviter de me tromper (et vous n’êtes pas la seule : 40 % des Françaises se fient aux tailles universelles)
- Je vais prendre une taille en-dessous pour être sûre de ne pas avoir une poitrine qui a la bougeotte
Comme un soutien-gorge, on doit bien choisir sa taille de choisir
- 80 % des femmes ne portent pas de soutien-gorge à leur taille, alors pour la brassière, on n’imagine même pas…
- 35 % hésitent d’ailleurs avant de choisir leur taille
- 2 % ne la connaissent pas du tout !
- 50 % des femmes ne portent pas de sous-vêtement adapté au sport.
Les essayages de lingerie de sport se transforment vite en torture, en apnée, on ressort en sueur, rougit d’agacement, des marques sur les épaules, on sait, mais ils sont primordiaux. Concentrez-vous sur l’essentiel. Suivez les signes qui ne trompent pas :
- la jointure entre les 2 bonnets est collée à la peau
- les bretelles ne cisaillent pas vos épaules ou vos trapèzes au dos
- le soutien-gorge ne doit pas se faire la malle quand vous faites quelques mouvements en sautillant dans la cabine d’essayage (personne ne le saura…)
- la vendeuse tord le nez quand vous entrez en cabine avec une taille complètement « à l’ouest »
Une pratique, un maintien différent
A noter que selon sa pratique sportive (trail / fitness / yoga), on peut moduler sur le type de maintien. Après, coupe X, Y : à vous de choisir la forme avec laquelle vous vous sentez la plus à l’aise dans vos mouvements. Brassière de sport ou soutien-gorge de sport ? Nous reviendrions bien sur le débat plus longuement ultérieurement…
Sources
A lire aussi autour de la tenue de sport