Le 4 novembre dernier, Saint-Quentin-en-Yvelines a accueilli, pour la première fois de son histoire, une épreuve de l’UCI Champion League, une compétition internationale de cyclisme sur piste. La compétition, qui a eu lieu au vélodrome national, a de nouveau été un succès. Mathilde Gros, qui a notamment remporté l’épreuve de la vitesse ce jour-là, est revenue sur cette compétition.
Qu’avez-vous pensé de la nouvelle étape de l’UCI champion league au vélodrome de Saint-Quentin ?
C’est top vraiment j’adore ce nouveau format cela met en avant notre sport notre discipline et le niveau est dingue !
En quoi est-ce important qu’une étape de l’UCI champion League soit organisée à Saint-Quentin ?
Pour montrer que Paris sais accueillir mais aussi la piste est magnifique, beaucoup de riders l’adore et pour donner encore plus aux citoyens français de venir nous voir et de découvrir notre univers !
Cette épreuve à eu lieu à moins d’un an des JO. Est-ce que l’étape qui s’est déroulée début novembre est prometteuse pour les Jeux Olympiques ?
Je ne sais pas si c’est prometteur pour les jeux mais en tout cas c’est un plus pour les athlètes qui ont pu rouler sur la piste !
Vous avez remporté la vitesse lors de cette épreuve. Quelles ont été vos sensations ?
Des sensations que je n’oublierais jamais de toute ma vie, les plus belles …
Quelle est la force de ce vélodrome ?
C’est un lieu chaleureux, grand et magnifique !
Pourquoi rouler sur cette piste, aux JO, sera spécial pour vous ?
Parce que c’est la que je m’entraîne tous les jours depuis 2017 et ce sera à la maison donc !
Alors venez nombreux nous encourager on attends que vous 🫶🏻
Laurent Mazaury : « Le test est plus que concluant en matière de gestion du Vélodrome »
Laurent Mazaury, vice-président de SQY en charge des JOP et des sports, a lui aussi été conquis par l’événement. Entre bilan et surtout futur, Laurent Mazaury nous a accordé une interview.
Pourquoi était-ce important pour le vélodrome SQY d’accueillir une épreuve de l’UCI champion League ?
C’est important à plus d’un titre. Evidemment, ce qui est important pour le Vélodrome de Saint-Quentin, c’est parce que c’est un écrin destiné à l’accueil des épreuves de cyclisme sur piste pour l’ensemble de la France, voire de l’Europe. C’est d’accueillir tout ce qui s’en rapproche. Il a été conçu comme tel et il est fait pour cela. Et tout ce qui participe à l’attractivité du Vélodrome et au fait de rapprocher la population du cyclisme sur piste et du sport en général est fondamental. Et donc, il fallait qu’on s’inscrive dans un dispositif nouveau et novateur tel que l’UCI Track Championne Ligue a été pensé, c’est-à-dire sur une seule soirée, les épreuves les plus marquantes, les plus compréhensibles, les plus spectaculaires et les plus engageantes. C’est également dans ce concept-là qu’a été fait et créé le Vélodrome national. Donc, on ne pouvait que s’y inscrire, plus avec une vision très européenne, de façon à impliquer nos populations dans quelque chose qui soit populaire, c’est-à-dire le cyclisme sur piste tel qu’il existait avant la Seconde Guerre mondiale. Et pour le rendre populaire, il faut qu’il soit moderne. Et donc, cette formule sur une seule soirée, la totalité des épreuves, en moins de trois heures, hyper visible, hyper impactante, très festive, c’est important. Ce côté mapping, ce côté coloré, ce côté musical, ce côté dynamique, c’est la raison pour laquelle on a souhaité depuis l’origine accompagner l’UCI Champion League.
Alors évidemment, il y a les Championnats du Monde, il y a les Championnats de France, mais on va dire que les Championnats du Monde et les Championnats de France, ça reste des épreuves qui sont évidemment des épreuves pour des spécialistes et des passionnés. Mais là, on est dans quelque chose qui est ouvert à tous. Quelqu’un qui ne connaît pas le vélo, qui ne sait pas ce que c’est le cyclisme sur piste peut venir au Vélodrome national, passer une soirée événementielle passionnante dans lequel les cœurs vont vibrer parce qu’il y a cette notion d’unité de temps, d’unité de lieu très concentré et cette notion hyper festive.
Est-ce que c’était un bon test pour les JO 2024 ?
Tout à fait, mais j’ai envie de dire que c’est un sur-test parce qu’on a tellement déjà testé notre Vélodrome, (en accueillant notamment deux fois les Championnats du Monde, plusieurs fois les Championnats de France)… On y a accueilli tellement d’épreuves aujourd’hui de vélos que si il y a un lieu qui est prêt pour accueillir les JO, c’est bien le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Donc c’est un sur-test. Si on devait être vraiment rassuré, là on l’est définitivement. Le Vélodrome a été plein comme un oeuf sur cette soirée. On était au maximum de la jauge avec 5000 places. On avait l’air central également avec un centre d’hospitalité. On y a accueilli des partenaires qui étaient présents et qui ont communié avec le plus grand public. Je veux dire, on est prêt. Le test est plus que concluant en matière de gestion du Vélodrome, en matière de gestion des accès, des transports, du parking, de l’accueil, des bénévoles et de tout ce qui tourne autour du vélo, qui n’est pas directement lié au vélo, c’est-à-dire la fête. C’était un moment de fête et de communion. Donc on est prêt pour les JO.
Ça prouve aussi que SQY est capable d’accueillir les plus grands événements internationaux…
Sans aucun problème. On a des infrastructures pour le golf, le un V majuscule, c’est-à-dire toutes les épreuves de vélo, la piste, le BMX, la route, le VTT. Donc à la fois, on est capable d’accueillir tout type de grandes épreuves internationales effectivement. En même temps, on a des équipements qui permettent et des équipes à Saint-Quentin et dans les fédérations, y compris nos bénévoles, qui sont mobilisables, mobilisées et passionnées. On vient quand on veut à Saint-Quentin, il n’y a pas de problème.