Dans le cadre de son webzine « Le sport comme école de la vie », le Crédit Agricole est parti à la rencontre de Marine Noret, sportive chevronnée et coach mentale. Si la jeune femme s’épanouit aujourd’hui pleinement dans sa vie et dans la pratique de son sport-passion, le triathlon, cela n’a pas toujours été le cas… En effet, à l’adolescence, elle a longtemps souffert d’anorexie. Son remède pour s’en sortir ? Le sport, son premier amour. En cette Journée mondiale de sensibilisation aux troubles alimentaires, elle nous raconte l’histoire de sa résurrection. Inspiration garantie !
« J’ai eu une enfance joyeuse à Champcueil, en pleine campagne dans l’Essonne. Le sport a toujours été important pour moi. Dans ma famille, tout le monde jouait au handball et j’ai suivi le mouvement en jouant en club à partir de 7 ans. J’étais vraiment très sportive. Ma vie a basculé à la suite d’un déménagement et de l’arrivée de l’adolescence.
Je n’avais plus de club et j’ai brutalement arrêté le sport. Je me suis mise à manger n’importe comment et j’ai pris rapidement 25 kilos. Je subissais les moqueries au lycée, notamment des garçons, et j’ai cru pouvoir mettre fin à ces humiliations en me faisant vomir. Mais la perte de poids est vite devenue une obsession, je n’arrivais plus à m’arrêter. J’ai finalement été hospitalisée parce que ma vie était en danger. A 17 ans, je pesais 37 kilos pour 1m59.
À ce moment critique, le sport a été clairement l’outil thérapeutique qui m’a sauvé la vie. Le sport était ma passion et c’est lui qui m’a donné la force de me ressaisir. Dans mon état de faiblesse si je voulais pouvoir à nouveau pratiquer, il fallait reprendre du poids. Ça a été une carotte ! « Si tu prends 2 kilos, tu pourras faire 20 minutes de vélo ». Voilà comment j’ai remonté tout doucement la pente.
J’ai utilisé ce sens de l’effort et la ténacité qui faisait de moi une sportive pour refaire surface. J’ai réalisé alors à quel point courir, par exemple, me faisait me sentir vivante. Le sport m’a fait comprendre que le corps permet de faire des choses incroyables.
C’est le message que je cherche à transmettre aujourd’hui, que ce soit dans mes vidéos, mes podcasts ou mon livre. Peu importe le physique ou l’âge, peu importe si on a traversé une histoire terrible, on peut, grâce au sport, se relever, se réaliser et se lancer des défis.
J’ai repris mon poids de forme et je me suis mise au triathlon, j’ai aussi couru mon premier marathon à l’âge de 20 ans. En poursuivant mes études à la fac en STAPS, j’ai commencé à aider les autres grâce aux valeurs que le sport m’a apprises, notamment auprès de footballeuses en les aidant sur la confiance.
Mon objectif est maintenant d’ouvrir un cabinet de préparation mentale pour partager avec des athlètes cette expérience et ces valeurs qui m’ont permis une forme de renaissance. »
Portrait extrait du site « Le Sport comme école de la vie », le webzine du Crédit Agricole, à découvrir en cliquant ici.
NB : Marine Noret nous avait aussi raconté son histoire dans les colonnes du magazine WOMEN SPORTS N.13 de juillet-août-septembre 2019. Un article à (re)lire ici : Sport et anorexie : « le sport m’a sauvé la vie ».
Le sport comme école de la vie
Dans le cadre de son webzine « Le sport comme école de la vie », le Crédit Agricole a réalisé une série de portraits de sportifs amateurs ou professionnels, qui ont trouvé dans le sport un sens à leur vie. Véritable boosteur de transformation personnelle, la pratique de leur activité a radicalement modifié leur quotidien. Qu’ils aient appris à se recentrer sur eux-mêmes ou, au contraire, à s’ouvrir aux autres, ils ont, par le prisme du sport, identifié les valeurs devenues moteurs de leur vie. (En savoir plus ici).
Women Sports vous propose de découvrir quelques uns de ces portraits (féminins bien sûr!) réalisés par son partenaire historique. Tous les mois, retrouvez donc la rubrique « Le portrait du mois by Crédit Agricole » sur tous nos canaux digitaux, et faites connaissance avec une sportive inspirante qui a fait du sport le pilier de son existence.