Elle devait y être en 2024. Elle y est en 2025.
Après une année noire marquée par une rupture des ligaments croisés, Loïs Boisson foule enfin la terre battue de Roland-Garros. Invitée par les organisateurs, la joueuse dijonnaise de 22 ans revient de loin, avec une rage de vaincre intacte et un objectif clair : prouver qu’elle a toujours sa place dans le tennis français.
Il y a un an, elle surfait sur une vague euphorique, auréolée d’un titre à Saint-Malo et d’un ticket pour le grand tableau à Paris. Puis, en une fraction de seconde, tout s’est effondré lors d’un match contre Fiona Ferro. Adieu la quinzaine, bonjour la rééducation. « C’était d’autant plus dur que j’étais dans une super dynamique », confie-t-elle, lucide. Mais comme toujours, Boisson a tout fait à fond pour revenir, fidèle à son tempérament de bosseuse acharnée.
Reprise en février, titre à Saint-Gaudens en mai, et maintenant Roland. Avec son classement protégé (152e) et un mental d’acier, elle débarque Porte d’Auteuil avec une seule idée en tête : franchir un cap. « J’espère que l’an prochain, je n’aurai pas besoin d’une wild-card », glisse-t-elle. L’ex-idole de Rafa, admiratrice d’Alcaraz, veut désormais tracer sa propre route. Et pourquoi pas, dès cette semaine, créer la surprise au premier tour.
Source SPORT.FR