Le directeur général de la fédération galloise de rugby (WRU), Steve Phillips, a quitté ses fonctions. Il n’était personnellement visé par aucune accusation, mais fait les frais de l’image de sa fédération écornée par de multiples révélations.
Dans un documentaire diffusé par la BBC, des femmes ont raconté les paroles ou comportements sexistes dont elles ont été victimes pendant des années et jusque dans les hautes sphères de la WRU. Au centre d’entraînement gallois de Glamorgan, en 2019, « un homme a dit qu’il voulait me ramener à l’hôtel, m’attacher sur le lit et me violer », a notamment rapporté Charlotte Wathan, qui était directrice du rugby féminin gallois à l’époque des faits. Alors que le rugby mondial s’est engagé vers une lutte contre le sexisme et l’intégration des femmes dans ses organes dirigeants, cette polémique ne pouvait pas rester sans réponse. Steve Phillips, qui incarnait le laxisme sur ce point au sein de la WRU, a donc décidé de servir d’exemple en remettant sa démission.