Polémique Nastase : Serena Williams condamne des propos « racistes » et « sexistes »

Lundi, l’Américaine Serena Williams a condamné les propos « racistes » et « sexistes » tenus par Ilie Nastase envers elle, son futur bébé et ses pairs le week-end dernier, en marge de la rencontre de Fed Cup Roumanie/ Grande Bretagne.

L’Américaine Serena Williams a condamné les propos tenus par le capitaine de l’équipe de de Roumanie, Ilie Nastase, ce week-end lors de la rencontre de Fed Cup opposant son pays à la Grande Bretagne.

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« Cela me déçoit de savoir qu’on vit dans une société où des personnes comme Ilie Nastase peuvent faire des commentaires aussi racistes envers moi et mon bébé à naître, et des remarques aussi sexistes envers mes pairs », s’est indignée sur Instagram la championne américaine qui a annoncé sa grossesse la semaine dernière.

Tout au long de la rencontre, l’ex-champion de tennis, icône du sport en Roumanie, a eu un comportement grossier et insultant, lui valant une suspension par la Fédération internationale (ITF). Samedi, en pleine compétition de Fed Cup, il a même complètement disjoncté, insultant copieusement une journaliste, un arbitre, la capitaine britannique Anne Keothavong et sa joueuse Johanna Konta, qui a fini par fondre en larmes sur le court. La veille, en conférence de presse d’avant-match, il avait déjà tenu des propos déplacés au sujet de la grossesse de Serena Williams. Des journalistes anglais l’avaient entendu dire : « On va voir de quelle couleur il est [le bébé, ndlr]. Chocolat au lait ? ».

La lauréate de 23 titres en Grand Chelem a également remercié l’ITF de prendre cette affaire au sérieux en ouvrant une enquête pour étudier l’ensemble du comportement de Nastase, témoignant tout son soutien à l’instance internationale du tennis.

Et Serena Williams n’est pas la seule championne à avoir réagi aux commentaires de l’ancien tennisman roumain. La gymnaste Nadia Comaneci, l’autre légende du pays, a accablé son compatriote et ami sur Twitter, écrivant qu’elle ne pouvait « pas cautionner ni défendre ses récentes remarques abjectes et injurieuses ».