La Sud-Coréenne Shim Suk-hee, double championne olympique de short-track, ne se rendra pas à Pékin pour y disputer les Jeux olympiques de 2022. La jeune femme a en effet perdu ce mardi une bataille judiciaire contre une suspension de deux mois infligée par sa fédération.
La patineuse avait écopé d’une suspension de deux mois en décembre dernier par la Fédération sud-coréenne de patinage (KSU) pour avoir envoyé des messages à caractère menaçants à ses coéquipiers.
À 24 ans, Shim Suk-hee s’était excusée de son « comportement immature » et avait demandé une injonction judiciaire avec l’espoir d’annuler cette suspension. Or, le tribunal de Séoul a rejeté sa requête ce mardi, d’après les dernières informations de l’agence de presse Yonhap, rapportées par l’AFP.
Le tribunal a convenu avec la KSU que ses messages « violaient le code de conduite de l’équipe nationale », a déclaré un responsable de la KSU à Yonhap
après le verdict.
Dans ces messages, envoyés lors des Jeux Olympiques de 2018 (Pyeongchang), mais qui ont été révélés en octobre dernier, la patineuse suggérait à son entraîneur « qu’elle pourrait faire trébucher sa coéquipière Choi Min-jeong si elles participaient toutes les deux à la même course lors des Jeux ».