Les rugbywomen néo-zélandaises, championnes du monde en titre, surnommées les Blacks Ferns («Fougères noires»), vont bientôt recevoir leurs premiers contrats professionnels.
Les membres de la sélection seront non seulement rémunérées pour leurs efforts mais recevront également un entraînement de haut niveau ainsi qu’un soutien pour le développement d’un programme nutritionnel et d’un plan de carrière. «C’est une étape significative pour le rugby féminin, estime le responsable de l’Association des joueurs de rugby néo-zélandais Rob Nichol. Il s’agit d’un modèle sur la durée qui offre de vraies possibilités et un soutien pour les joueuses sur et en dehors du terrain, et sur lequel nous pourrons bâtir pour l’avenir».
C’est après leur cinquième et dernier titre remontant à l’été dernier, quand les Black Ferns avaient battu (41-32) l’Angleterre, une équipe professionnelle, en finale en Irlande, que des appels au changement avaient été lancés. Les niveaux des salaires seront néanmoins relativement modestes, les contrats les plus élevés offrant 33.000 dollars (26.800 euros) par an.