Le Comité exécutif a nommé Amélie Oudéa-Castéra au poste de Directrice Générale de la FFT. L’ancienne partenaire de double d’Amélie Mauresmo succède à Jean-François Vilotte.
«Amélie Oudéa-Castera mettra son expérience et son expertise au service de la FFT, indique la Fédération. Elle aura pour mission de conduire la feuille de route stratégique du projet « Ensemble Pour un Autre Tennis » et de manager l’action quotidienne des directions de la FFT de façon à mener avec succès, aux côtés du Président Gilles Moretton et avec l’ensemble des élus, la phase de renouveau de la fédération. »
Joueuse de haut niveau jusqu’à ses 18 ans et un classement de 251e mondiale (18e française), la successeure de Jean-François Vilotte s’est ensuite lancée dans un Grand Chelem professionnel depuis 1996 : Sciences-po, ESSEC, maîtrise de Droit, ENA dans la promotion Senghor du président Macron, Cour des comptes, dix ans chez AXA et vingt-sept mois chez Carrefour. Amélie Oudéa-Castéra, 42 ans, avait fait campagne sur la liste de Gilles Moretton, élu à la présidence de la FFT le 13 février. L’épouse de Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale, a également pris la tête de l’association Rénovons le sport français qu’elle a co-fondée en 2018.
Lors de son premier point presse virtuel, la nouvelle DG de la FFT a insisté sur les trois axes principaux de sa feuille de route : le développement de la pratique et le soutien aux clubs en difficulté en s’appuyant sur le plan de relance de la mandature précédente et sur les dispositifs d’aide gouvernementaux ; la nomination d’un directeur technique national par intérim pour mettre en place « un nouveau modèle et un nouveau parcours » du haut niveau et l’organisation des grands événements, à commencer par Roland-Garros.
L’ex-partenaire de double d’Amélie Mauresmo veut également faire rayonner le stade de Roland-Garros au-delà des Internationaux de France. Notamment pour en tirer une source supplémentaire de revenus. « On a un très beau stade et il ne faut pas qu’il vive à fond pendant quinze jours et plus rien pendant 50 semaines, lance-t-elle. On peut imaginer de la restauration, des services, des séminaires d’entreprises. Beaucoup recherchent ce genre de lieu d’exception, singulier. C’est quand même un stade qui inspire le dépassement de soi, la compétition… »