Le dopage mécanique supplante le dopage médical… mais les excuses restent les mêmes. Prise la main dans le sac avec un vélo doté d’un moteur lors des Mondiaux de cyclo-cross, la jeune Belge Femke Van den Driessche nie l’évidence. Elle n’en risque pas moins une très lourde sanction.
La jeune Belge Femke Van den Driessche a assuré dimanche que le vélo muni d’un moteur caché qu’elle a utilisé lors des Mondiaux Espoirs de cyclo-cross, samedi à Heusden-Zolder, ne lui appartenait pas et qu’elle ignorait la présence de ce moteur. « Ce n’était pas mon vélo mais celui d’un ami, identique au mien, mais qui s’est retrouvé dans mes mains suite à une méprise d’un mécanicien », a-t-elle expliqué, en larmes, lors d’une interview à la chaîne Sporza dimanche.
« Je n’ai rien fait de mal »
Van den Driessche s’est dite « choquée ». « Je me sens très mal. Je suis consciente d’avoir un gros problème », a-t-elle ajouté. « Je n’ai pas peur de l’enquête. Je n’ai rien fait de mal », a-t-elle encore dit, consciente que sa « carrière est peut-être terminée » même si elle espère « une deuxième chance ».
C’est la première fois dans l’histoire du cyclisme qu’un cas de tricherie mécanique est avéré. « Le dopage mécanique est désormais une réalité », a déclaré dimanche Brian Cookson, le président de l’Union cycliste internationale (UCI).
Source: Sport