Le Kasumigaseki Country Club, club privé huppé devant accueillir les tournois de golf des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, vient d’admettre pour la première fois trois femmes comme membres de plein droit, un an après avoir levé l’interdiction sous la pression du Comité international olympique (CIO).
Le Kasumigaseki Country Club vient d’admettre trois femmes comme membres à part entière. Ce club de golf huppé de la province de Saitama, au nord de Tokyo, doit accueillir les tournois olympiques – messieurs et dames – des JO 2020.
Jusqu’à l’année dernière, les femmes inscrites ne pouvaient pas devenir membre du club et n’étaient pas autorisées à jouer certains dimanches. Début mars 2017, le Comité international olympique (CIO) avait prévenu le Kasumigaseki Country Club qu’il serait remplacé par un autre club comme hôte des tournois olympiques s’il ne changeait pas cette règlementation discriminatoire à l’égard des femmes. La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, avait exprimé son indignation se disant «extrêmement mal à l’aise» avec cette politique.
Sous la pression du CIO, le club avait donc changé ses règles. Vendredi, le directeur du Kasumigaseki Country Club, Hiroshi Imaizumi, a indiqué que le conseil d’administration du club avait autorisé trois femmes à accéder au statut de membres à part entière devant l’absence de plaintes ou d’opposition des autres membres. Selon lui, le club comptait des membres féminines il y a une quarantaine d’années, avant que l’interdiction ne soit mise en place pour des raisons inconnues.
L’année dernière, le prestigieux club de golf écossais de Muirfield avait également autorisé les femmes à devenir membres, après 273 ans d’interdiction.