Une étude commandée à l’occasion des journées de l’arbitrage (18ème édition) montre que la féminisation du corps arbitral et la VAR sont plébiscités par le public.
Une étude commandée pour l’occasion, en septembre dernier auprès de 1.000 individus de 15 ans et plus, souligne que l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) est perçue comme rassurante et de nature à éviter les erreurs d’arbitrage à 93 %. La féminisation du corps arbitral est également très fortement encouragée avec 93 % d’opinions favorables alors qu’actuellement, seule Stéphanie Frappart exerce en Ligue 1 (voir ici). Enfin dans cette étude, l’arbitre est très associé à l’autorité positive (90 %) qui est le thème de l’année.
Cette notion, bien comprise des Français (80 %), est considérée comme essentielle autant dans la vie en société (92 %) que l’éducation (92 %) ou le sport (91 %). L’arbitre véhicule aussi de nombreuses autres valeurs : il est synonyme de respect et de compétence (91 %), d’engagement (90 %) et de confiance (88 %). C’est un garant des règles, indispensable au jeu et au bon esprit sportif (95 %).
Mais les Français le reconnaissent : être un bon arbitre reste perçu comme un rôle difficile (88 %). C’est aussi aux joueurs (87 %), aux spectateurs (58 %) et aux entraîneurs (46 %) de permettre à chacun de profiter au mieux de sa passion pour le sport.
Organisées par La Poste avec les Fédérations et les Ligues de football, rugby, basket et handball, les journées de l’arbitrage proposent diverses actions en marge des rencontres professionnelles de ces quatre sports : port de brassards « Tous arbitres » par les capitaines, distribution de fanions avec le même slogan, messages de sensibilisation lus par les speakers des stades ou salles et des arbitres espoirs pour donner les coups d’envoi des matches.