La biathlète française Marie Dorin-Habert, 31 ans, a mis un terme à sa carrière de haut-niveau ce week-end, lors de l’étape de Coupe du monde d’Oslo (Norvège). Pour ses adieux à la compétition, la quintuple championne du monde s’est offert le luxe de monter une dernière fois sur la plus haute marche du podium, avec ses camarades du relais féminin. C’est ce qu’on appelle sortir par la grande porte !
Une page se tourne dans l’histoire du biathlon français. Dimanche, Marie Dorin-Habert a mis fin à sa brillante carrière de haut-niveau lors de l’étape de Coupe du monde disputée à Oslo, en Norvège, l’avant-dernière de la saison. Et, pour son ultime week-end en compétition, la Lyonnaise de 31 ans a gouté une dernière fois aux joies de la victoire avec ses camarades du relais féminin Célia Aymonier, Anaïs Chevalier et Anaïs Bescond.
La biathlète n’a pas choisi la capitale norvégienne au hasard pour tirer sa révérence. C’est dans cette ville qu’elle avait signé l’apogée de sa carrière, en 2016, en remportant pas moins de six médailles en une seule édition des Mondiaux, dont trois en or (individuelle, mass-start et relais mixte). En tout, Marie Dorin-Habert collectionne cinq titres de championne du monde et quatre médailles olympiques, dont deux ramenées de PyeongChang le mois dernier (or en relais mixte et bronze en relais féminin). Elle est d’ailleurs la biathlète française la plus médaillée des Jeux d’hiver.
«Je me trouve plutôt chanceuse d’avoir fait cette carrière, a-t-elle expliqué à l’AFP ce week-end à Oslo. Cela a été de belles rencontres, de belles expériences et un beau combat. J’en ressors sereine et heureuse.» Place désormais à une nouvelle vie.