Dans l’univers des paris sportifs, la fixation des cotes ne se fait pas de manière anodine. Les bookmakers, comme ceux que vous trouverez sur https://betbrothers.fr/, considèrent plusieurs critères bien connus comme les statistiques, les confrontations directes, les conditions du match, et bien d’autres éléments. De nombreuses personnes ne savent cependant pas que la couverture médiatique d’un événement peut avoir une influence sur ses cotes. Les tournois féminins étant peu couverts médiatiquement et même quelque peu négligés par les bookmakers, cela a une incidence sur les cotes de leurs marchés de paris. Découvrons ce qu’il en est.
La couverture médiatique entraîne l’équilibrage des cotes
Le lien de cause à effet entre la couverture médiatique des tournois féminins et l’équilibrage des cotes peut ne pas être évident au premier regard. Mais il est bien réel. Ce qu’on sait tous, c’est que la couverture médiatique est un aspect très important dans le sport. Elle est utile non seulement pour la visibilité de la compétition, mais également pour l’argent qu’elle peut apporter aux compétiteurs. Ce n’est pas un hasard si les différents tournois essaient d’avoir des canaux de diffusion.
Plus un tournoi est visible, plus il a des chances d’attirer de nouveaux fans et potentiellement de nouveaux parieurs. Il bénéficie aussi des analyses des spécialistes, des articles de presse et des discussions via les réseaux sociaux. Il existe de nombreux exemples montrant que la couverture médiatique d’un événement et la visibilité peuvent entraîner l’augmentation des paris. On peut prendre le cas de la basketteuse Caitlin Clark dont la couverture médiatique a fait exploser les paris de 540% lors des matchs dans lesquels elle joue. En fait, les parieurs se sentent plus en sécurité lorsqu’ils mettent leur argent sur les compétitions qu’ils ont la possibilité de suivre et sur les sportifs qu’ils connaissent.
Lorsqu’un tournoi est exposé à l’idée de parier, il engrange plus de mises de la part des joueurs. Les bookmakers pensent donc à ajuster les cotes en réduisant celles des favoris et en augmentant celles des adversaires. C’est une façon d’équilibrer un peu les choses et de diminuer l’exposition au risque. Tout cela dynamise l’univers des paris sportifs tout en contribuant à générer des revenus à la fois pour les bookmakers et les parieurs.
Le souci avec les événements féminins, c’est que les diffuseurs ne courent pas souvent derrière ces compétitions, puisqu’ils estiment que le retour sur cet investissement est insuffisant. On se retrouve alors dans un cercle vicieux qui crée un manque de visibilité des compétitions féminines. L’un des exemples les plus marquants à cet effet est la façon dont il a été difficile de trouver une chaîne pour la diffusion de la Coupe du monde de football féminin en 2023 en France. Les joueuses se sont d’ailleurs exprimées à ce sujet, estimant que le fait de ne pas trouver des diffuseurs représenterait un recul pour le football féminin.
Au final, qu’il y ait de l’engouement ou pas, les bookmakers ajustent toujours les cotes, même si de façon globale l’univers est moins dynamique que chez les hommes.
Comment la visibilité des tournois féminins impacte le marché des paris sportifs
Les bookmakers savent que la diffusion d’un tournoi met de la lumière sur celui-ci. Ils peuvent donc se permettre de proposer plus d’événements et de types de paris sur un tournoi féminin qui est diffusé par les médias. Cela donne également plus de possibilités pour les parieurs, ce qui entraîne plus de volumes de paris sur les plateformes.
C’est parfois frustrant de ne pas voir certains types de paris au niveau des bookmakers. Mais c’est généralement en raison d’un manque de possibilité que de volonté. Les sites de paris sportifs évitent certains marchés car en l’absence d’un renfort médiatique, ils peuvent ne pas être économiquement viable. Il y a peu de parieurs et il faut pouvoir proposer des événements avec des cotes qui correspondent à celles du marché. Pour éviter des pertes, les bookmakers peuvent ne pas proposer certains types de paris pour certains tournois.
La couverture médiatique ne suffit pas pour la définition des cotes
La couverture médiatique peut certes influencer de façon indirecte les cotes des événements dans les tournois féminins, mais il faut rester mesuré sur son impact. Les bookmakers font de vraies analyses en amont, avec des équipes expérimentées avant de choisir une cote de départ pour un événement. La médiatisation apporte plus un côté émotionnel que rationnel quand il s’agit des paris. Le fait de voir assez souvent une équipe peut amener les parieurs à miser sur elle. De leur côté, les bookmakers font de leur mieux pour garder la raison et ne fixer les cotes qu’après des analyses statistiques et de probabilité.
Si vous êtes un parieur avisé, vous pouvez même dénicher de belles cotes. En l’absence d’une forte médiatisation, même les favoris bénéficient d’une cote élevée, ce qui est intéressant pour les parieurs à la recherche de bonnes opportunités.