Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron se sont livrés dans un entretien accordé à l’AFP après leur sacre olympique en danse sur glace aux JO de Pékin.
Une dizaine de jours s’est écoulée depuis votre sacre olympique. Commencez-vous à réaliser ?
GP : « Je pense que oui. En fait, c’est une médaille qu’on a tellement imaginée avoir pendant si longtemps qu’on n’est pas dans la surprise. C’est un mélange de soulagement, de bonheur, de calme, après tout le stress qui se dissipe. »
GC : « Il y a beaucoup d’attention sur nous. On essaie de profiter de ces instants, parce que c’est un événement qui est unique pour nous, qu’on a espéré pendant tellement longtemps. Tout ce qui arrive derrière, on le fait avec plaisir, parce qu’on sait que ça donne de l’envergure à la danse sur glace. C’est notre but aussi de promouvoir ce sport qui n’est pas non plus le plus populaire au monde. C’est une belle opportunité pour nous et pour le sport. »
Avec un peu de recul, avez-vous vécu à Pékin les émotions les plus fortes de votre carrière ?
GC : « Les plus fortement positives, oui. »
GP : « Toute la compétition était très forte (en émotions). Le stress, c’est le plus fort qu’on a jamais vécu. Et la joie d’avoir la médaille, c’est aussi la plus grande. Les émotions négatives paraissent toujours plus fortes que les émotions positives, donc j’ai l’impression d’avoir eu plus d’émotions aux Jeux de Pyeongchang (en 2018) qu’à ceux-là, mais c’est simplement parce que c’était entre guillemets plus facile. »
Dès le début de votre carrière, vous disiez vouloir innover. Mission accomplie ?
GP : « En tout cas, on a fait ce qu’on voulait faire. On a toujours fait les programmes qu’on voulait faire. On a toujours patiné sur les musiques qu’on voulait. Après, est-ce qu’on a révolutionné ou pas la danse en glace ? Ce n’est pas à nous d’en juger nécessairement. Nous, on est resté fidèle à notre vision, et c’est tout ce qu’on voulait. »
Source SPORT.FR