Giulia Gwinn, joueuse internationale allemande évoluant au Bayern Munich, a récemment pris la parole dans son autobiographie pour dénoncer des expériences troublantes vécues sur les réseaux sociaux.
À seulement 25 ans, elle explique être confrontée à un flot continu de messages indésirables, notamment des images à caractère sexuel envoyées par des inconnus via Instagram. « Bien sûr, je reçois constamment des photos d’hommes nus. De prétendues photos de pénis », confie-t-elle avec lassitude. Malgré ses efforts pour bloquer et signaler ces comptes, ce harcèlement numérique persiste et empoisonne son quotidien.
Au-delà de ces intrusions, la jeune milieu de terrain a aussi reçu des propositions de la part de plateformes érotiques comme Playboy et OnlyFans. Bien qu’elle reconnaisse que certaines influenceuses y trouvent une source de revenus conséquente, elle a décliné catégoriquement toute participation. Selon elle, ce type d’exposition va à l’encontre de ses convictions personnelles et de l’image qu’elle souhaite renvoyer : celle d’une athlète avant tout.
Ce genre de sollicitations n’est pas une nouveauté dans le monde du football féminin. Martina Voss-Tecklenburg, ancienne sélectionneure de l’équipe nationale allemande, avait reçu une offre similaire à la fin des années 1980. Aujourd’hui, elle insiste sur l’importance de réfléchir aux conséquences avant d’accepter une telle démarche. Pour Giulia Gwinn, le choix est fait : elle veut que son nom soit associé à ses performances sur le terrain, et non à des projets à caractère sexuel.
Source SPORT.FR