Suspendue quatre ans pour dopage en 2018, la Mexicaine Maria Guadalupe Gonzalez, vice-championne olympique en titre du 20 km marche, est désormais poursuivie pour une autre infraction : la falsification de documents.
Elle avait été contrôlée positive au trenbolone, un stéroïde anabolisant, le 17 octobre 2018. Devant la commission de discipline de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), puis le Tribunal arbitral du sport (TAS), la marcheuse mexicaine s’était défendue en indiquant avoir mangé de la viande contaminée, alors qu’elle tentait d’augmenter sa consommation en protéines animales pour palier une anémie. Pas suffisant pour éviter une suspension de quatre ans pour dopage (à compter du 16 nomvebre 2018).
Aujourd’hui, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme poursuit également l’athlète pour une seconde infraction : la falsification de documents. Maria Guadalupe Gonzalez est accusée de d’avoir fourni « des preuves fabriquées » et « un faux témoignage » au cours de la procédure pour dopage.