La sprinteuse américaine Deajah Stevens (25 ans), finaliste olympique sur 200 m à Rio, a été suspendue 18 mois pour manquements à ses obligations de localisation antidopage.
Cette sanction prononcée par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) débute rétroactivement au 17 février dernier (date de la suspension provisoire). Stevens, qui peut toujours faire appel de cette décision, se voit donc privée des Jeux Olympiques de Tokyo qui auront lieu l’été prochain (du 23 juillet au 8 août 2021).
Sa compatriote Gabrielle Thomas (23 ans), qui avait été suspendue provisoirement pour les mêmes raisons (voir ici), a quant à elle été blanchie par l’AIU.
Pour rappel, les lois antidopage en vigueur imposent aux athlètes d’indiquer leurs localisations géographiques aux instances de lutte contre le dopage au moins 90 jours à l’avance, afin de permettre des contrôles inopinés hors compétition. Trois manquements à ces obligations en douze mois (« no show », ndlr) constituent une infraction antidopage.