Au début du mois de mars, l’ancienne N.1 mondiale secouait le monde du tennis en annonçant avoir été contrôlée positive lors de l’Open d’Australie. Pendant 10 ans, la Russe a consommé du « mildronate » également appelé « meldonium ». Un médicament utilisé pour prévenir les infarctus, qui dans le cas des sportifs permet une augmentation de l’endurance, de la récupération et de la gestion du stress. Problème : ce médicament est inscrit sur la liste des produits prohibés par l’Agence mondiale antidopage depuis le 1er janvier 2016. Maria Sharapova a assumé son erreur. «Je suis pleinement responsable, je n’ai pas contrôlé la liste pour voir si ce médicament allait figurer sur la liste des produits prohibés.» Un coup d’œil qui aurait pu lui éviter une suspension de deux ans, jusqu’au 25 janvier 2018 et la perte de plusieurs gros sponsors. Mais l’immoralité de cette affaire ne s’arrête pas là. Premier effet pervers : ce cas a fait une grande publicité au meldonium dont les ventes ont explosé. Second effet pervers : plusieurs autres athlètes contrôlés positifs au meldonium ont été blanchis, arguant qu’ils avaient consommé ce produit avant la date limite du 1er janvier dernier. Incapable de mesurer le temps de disparition de cette substance dans l’organisme, les instances ont passé l’éponge… mais pas pour Sharapova, puisqu’elle avait déjà avoué ! Prise au piège de ses aveux trop rapides, la Russe a décidé de faire appel, faisant fi de son mea culpa initial…
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