Le sport en couple c’est bien… à condition d’éviter la rivalité. Donc avis aux amoureux, gare à la compétition !
Le sport en couple, ça les connaît ! C’est même de là qu’est née leur union. Il y a cinq ans, Guillaume et Papatya, 24 ans, se rencontraient pour la première fois sur un terrain de badminton. Alors, pour le couple, le sport n’a pas été un choix mais une évidence. Très vite, ils ont commencé à pratiquer ensemble : du beach-volley l’été, du ski en hiver, la course à pied et la moto tout au long de l’année. « Ça encourage à aller plus loin », explique Guillaume. « C’est toujours plus motivant à deux », confirme Papatya. « Par exemple, si je me lève et qu’il pleut, je ne vais pas forcément avoir envie d’aller courir si je suis seule. Quand il y a Guillaume, on se motive et j’y vais direct ! ». Mais l’expérience de Papatya et Guillaume leur a appris une chose : le sport en couple a ses limites. Et ses limites sont celles de la compétition. « Cela nous arrive de jouer ensemble parfois, sur des petits tournois, mais ce n’est pas ce qui marche le mieux », s’amuse le jeune homme. « Disons que c’est tendu !», le rejoint sa partenaire. « En compétition, on a l’un comme l’autre envie de trop bien faire. On se met la pression, du coup ça nous stresse et on finit par faire n’importe quoi ».
Le couple n’est pas un cas isolé. Dans des tournois en mixte, il leur est déjà arrivé de rencontrer des équipes qui, comme eux, sont en couple à la ville. Rares étaient ceux pour qui la paire fonctionnait également sur le terrain. « Le problème c’est qu’on se permet de dire des choses à sa partenaire que l’on ne dirait pas s’il s’agissait d’une autre joueuse », avoue Guillaume. Et quand la susceptibilité s’en mêle, cela ne fait jamais bon ménage. « Souvent, Guillaume me dit « fais ci, fais ça » et j’ai tendance à mal le prendre », reconnaît honnêtement Papatya. « À la base, on a commencé à jouer ensemble pour s’amuser. Finale- ment, c’est plus une source de disputes qu’autre chose », conclut le couple de badistes.
Heureusement, les deux tourtereaux savent faire la part des choses et c’est avec plaisir qu’ils se retrouvent à l’entraînement pour taper le volant. Forcément, loin des tournois c’est plus simple : « Il n’y a pas de stress ».