Dans son récit poignant « Amoureuse désenchantée », publié aux Éditions Les Trois Colonnes, Camille livre les fragments d’un amour toxique et la lente reconstruction qui a suivi. Un témoignage brut, sensible et universel, sur la survie, l’émancipation et la renaissance.

« Je vais te détruire. » Quatre mots comme une sentence. Une promesse tenue. C’est avec cette phrase que commence le voyage intérieur de Camille, 25 ans, qui pensait vivre sa première histoire d’amour. Ce n’était pas de l’amour. Pas vraiment. Dans Amoureuse désenchantée, publié aux Éditions Les 3 Colonnes, la jeune autrice revient sur cette relation qui l’a vidée d’elle-même, avant qu’elle ne décide de fuir, puis d’écrire.
Son livre, d’abord un carnet personnel, devient un miroir tendu à toutes celles et ceux qui se sont perdus dans une relation toxique. Ce n’est pas un cri de colère. Ce n’est pas non plus un manifeste. C’est un souffle. Un texte intime, écrit avec pudeur, mais sans détour. Camille n’accuse pas, elle reconstruit. Page après page, elle revient sur les violences psychologiques, l’effacement progressif de sa propre voix, la confusion, le silence, la peur et surtout, ce moment décisif où l’on dit « stop ».
Ce qu’elle offre au lecteur, c’est le récit d’une mue. Une lente transformation, à l’image de cette métaphore qui traverse tout le livre : celle de la chenille devenue papillon. Parce qu’avant les ailes, il y a la nuit. Il y a la chrysalide. Il y a l’immobilité douloureuse. Mais il y a aussi, toujours, la possibilité de renaître.
Sans effets de style, sans posture victimaire, Camille écrit pour se reconstruire et, ce faisant, elle aide les autres à envisager leur propre renaissance.