Mercredi, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a levé la suspension d’un an de la biathlète ukrainienne Olga Abramova, contrôlée positive au meldonium en janvier 2016, car elle n’aurait commis « ni faute, ni négligence ».
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a levé mercredi la suspension d’un an pour dopage infligée en novembre 2016 à la biathlète ukrainienne Olga Abramova.
Pour rappel, elle avait été contrôlée positive au meldonium à l’issue d’un test pratiqué pendant la Coupe du monde, le 10 janvier 2016. Pour sa défense, l’athlète de 28 ans avait indiqué avoir pris ce produit en décembre 2015, soit avant qu’il ne soit inscrit sur la liste des produits prohibés par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) au 1er janvier 2016. Elle ignorait également que cette substance pouvait être détectée dans son sang des semaines après son ingurgitation. Le TAS a donc décidé de lever sa suspension, jugeant qu’elle n’avait commis « ni faute, ni négligence ». En revanche, les résultats obtenus par l’Ukrainienne entre le 10 janvier et le 3 février 2016 (date des résultats du contrôle positif) demeurent, quant à eux, annulés.
Le TAS n’a pas toujours été aussi clément avec les athlètes contrôlés positifs au meldonium, très nombreux en 2016. Preuve en est le cas de la joueuse de tennis russe Maria Sharapova, dont la suspension de deux ans infligée par la Fédération internationale de tennis (ITF) n’a pas été levée par le TAS mais simplement ramenée à 15 mois, reconnaissant tout de même l’absence de triche volontaire. L’ancienne numéro 1 mondiale devrait reprendre la compétition au tournoi de Stuttgart le 26 avril prochain.