Aujourd’hui, les produits à base de cannabidiol (ou CBD) sont largement plébiscités par les sportives d’élite pour soulager la douleur musculaire et accélérer la récupération.
Nutrition : ces sportives d’élite qui plébiscitent le CBD !
Extrait du chanvre dit « industriel », le cannabidiol a longtemps souffert de son affiliation avec le cannabis. Pourtant, cette molécule n’est ni psychotrope, ni addictive, et présente même des effets anti-inflammatoires, antalgiques et relaxants intéressants. Aujourd’hui, le CBD est plébiscité par de nombreuses sportives d’élite pour soulager la douleur musculaire et accélérer la récupération.
De Mike Tyson à John Isner, le CBD fait des émules auprès des sportifs de haut niveau
Que partagent Mike Tyson (légende de la boxe), John Isner (tennisman américain, 17e au classement ATP), Yair Rodriguez (combattant UFC) ou encore Ben Franks (rugbyman néozélandais, double champion du monde) ? En plus de briller dans leurs disciplines respectives, ces athlètes d’élite n’ont jamais caché leur appétence pour les produits à base de cannabidiol (ou CBD) dans le cadre de leur préparation. Ils plébiscitent cette molécule issue du chanvre cultivé pour soulager la douleur, mieux contrôler le stress et l’anxiété, améliorer la qualité de leur sommeil et accélérer la phase de récupération.
Contrairement au THC dont le CBD partage l’affiliation chanvrière, le CBD n’est ni psychotrope, ni addictif, comme l’explique le Comité Scientifique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans ce communiqué. D’ailleurs, le cannabidiol ne figure pas dans la liste des substances illicites de l’Agence mondiale antidopage. « Par conséquent, l’utilisation des produits de CBD est autorisée dans le sport », peut-on lire dans la page consacrée à ce cannabinoïde sur le site web de l’Agence. « Les règlement interdisent les cannabinoïdes qui activent les mêmes récepteurs neurologiques que le THC », la substance responsable de l’effet psychotrope du cannabis. C’est donc tout naturellement que des sportives de haut niveau ont intégré cette molécule dans leur quotidien.
Ces sportives qui misent sur le cannabidiol pour briller
Megan Rapinoe est sans doute la footballeuse la plus douée de sa génération, et l’une des figures les plus reconnaissables de l’histoire du football féminin. Il faut dire que la capitaine de la sélection américaine et ex-joueuse de Tottenham affiche un palmarès dithyrambique :
- Double championne du monde avec la sélection américaine en 2015 et 2019 ;
- Meilleure buteuse de la Coupe du Monde 2019 avec six réalisations ;
- Championne olympique de football aux JO de Londres en 2012 ;
- Ballon d’Or féminin en 2019 ;
- Meilleure joueuse de la FIFA en 2019 ;
- Finaliste de la Coupe du Monde 2011.
La footballeuse américaine qui a fait une pige du côté de l’Olympique Lyonnais en 2014 a très tôt adopté le cannabidiol dans son alimentation. Elle a notamment déclaré miser sur l’huile de CBD et les suppléments alimentaires contenant du cannabidiol pour soulager la douleur musculaire, accélérer la guérison en cas de blessure, réduire le stress et l’anxiété, améliorer la qualité de son sommeil et favoriser une récupération rapide à l’issue d’un entraînement intense. Même son de cloche pour Alex Morgan, sa coéquipière en sélection, qui estime que le CBD a joué « un rôle essentiel » pour minimiser les douleurs musculaires et l’aider à se détendre et à s’endormir après les matchs. L’attaquante du San Diego Wave a même lancé sa propre marque spécialisée dans les produits à base de cannabidiol pour les sportifs.
Le CBD a également trouvé écho auprès des championnes du CrossFit, à l’image de Brooke Ence qui a publiquement fait la promotion de ce cannabinoïde non psychotrope pour les athlètes. Même son de cloche pour Jenny Tong, la plus célèbre des bodybuildeuses britanniques.
Le CBD suscite l’engouement de la communauté scientifique
Lorsqu’il s’agit de mettre en avant les propriétés antalgiques du cannabidiol, les études se suivent et se ressemblent. Cette étude a par exemple démontré la capacité du CBD à soulager la douleur et à réduire l’inflammation, deux vertus très recherchées par les sportifs, qu’ils soient professionnels ou amateurs.
Selon l’OMS, le CBD « ne présente pas de potentiel d’abus ou de dépendance », contrairement aux opioïdes et autres médicaments antalgiques. Enfin, cette méta-analyse explique que le CBD présente « un certain nombre d’effets physiologiques, biochimiques et psychologiques qui ont le potentiel de profiter aux athlètes ».
C’est sans doute ce qui a poussé le ministère des Solidarités et de la Santé à lancer une vaste expérimentation médicale du cannabis légal dans l’Hexagone. Objectif : évaluer le potentiel du CBD (et du THC) dans le soulagement des douleurs récalcitrantes, notamment lorsqu’elles sont associées à des pathologies lourdes et pharmaco-résistantes. Cette étude de grande envergure, dont le coup d’envoi a été donné en mars 2021 par le ministre de la Santé Olivier Véran, devrait livrer ses premières conclusions fin 2023.