Si vous avez suivi l’US Open, vous avez sûrement entendu le nom de Laylah Fernandez. Sinon, il s’agit d’une athlète émergente de 19 ans originaire de Montréal, qui est sur le point de participer à la finale de l’US Open. L’un des plus grands tournois de tennis au monde. Il y a quelques années à peine, une autre jeune Canadienne, Bianca Andreescu, a remporté l’US Open contre nulle autre que la légendaire Serena Williams. Récemment, le Canada s’est distingué sur la scène mondiale du sport féminin.
Qu’il s’agisse de remporter le Championnat du monde de hockey la semaine dernière ou de gagner la médaille d’or de football féminin aux Jeux olympiques, il y a des noms que vous devez connaître et qui sont sur le point de devenir grands. Si vous avez envie de les voir s’entraîner en direct ou de visiter leur lieu de reproduction, sachez qu’il est permis depuis mardi de revenir au Canada. Pour ce faire, il vous faudra toutefois demander à l’avance une AVE (obligatoire pour tous les voyageurs européens).
Pour en revenir aux athlètes émergents, le nom le plus pertinent à l’heure actuelle est sans doute celui de Leylah Fernandez. Comme plusieurs Canadiens, elle est une Canadienne de première génération. Son père est équatorien et sa mère est philippine. Sa sœur cadette Bianca Jolie est également joueuse de tennis. Elle a remporté son premier titre en simple sur le circuit WTA lors de l’Open de Monterrey en 2021[2]. Elle occupe le 66e rang mondial en simple, son meilleur classement en carrière, atteint le 14 juin 2021. En effet, les similitudes sont précoces avec son homologue du pays Bianca Andreescu.
Andreescu est née à Mississauga, dans la banlieue de Toronto[1]. Ses parents ont émigré de Roumanie au Canada en 1994, lorsque son père a accepté un emploi dans le pays. Le père d’Andreescu travaille comme ingénieur mécanique dans une entreprise automobile. Elle a commencé à s’entraîner plus sérieusement à l’âge de douze ans. Elle est la première joueuse de tennis canadienne à remporter un titre de simple du Grand Chelem,[a] et la première à remporter l’Open du Canada en 50 ans. Elle est également la première joueuse à remporter un titre du Grand Chelem en simple à l’adolescence depuis Maria Sharapova en 2004. Son style de jeu allie puissance et variété et a été largement considéré comme « amusant à regarder » par les commentateurs de tennis et les journalistes. Elle bénéficie d’un fort soutien de la part des fans canadiens et roumains. Bien que les années qui ont suivi sa victoire en 2019 aient été marquées par des blessures, elle est toujours considérée comme l’une des meilleures joueuses de tennis au monde.

Passant de la piste à la glace, Marie-Philip Poulin-Nadeau est une attaquante canadienne de hockey sur glace, qui est capitaine de l’équipe nationale canadienne. Deux fois championne olympique et deux fois championne du monde avec l’équipe nationale canadienne, Marie-Philip Poulin a marqué le but de la victoire lors des matchs pour la médaille d’or des deux premiers Jeux olympiques auxquels elle a participé, en 2010 (aux Jeux olympiques de Vancouver, alors que le Canada était le pays hôte, bien sûr) et en 2014, ce qui lui a valu d’être surnommée « Captain Clutch » par ses coéquipiers et les médias.
Cependant, la réalisation la plus impressionnante de cette cohorte cet été est sans doute la médaille d’or remportée par les Canadiennes aux Jeux olympiques. La capitaine de cette équipe était Christine Sinclair. Après être passée si près aux Jeux olympiques de Londres en 2012, lors de la finale contre la Suède le 6 août, Sinclair a obtenu un penalty qui a été transformé une fois par Jesse Fleming pour égaliser le match dans la deuxième moitié du temps réglementaire ; après un match nul de 1-1 après la prolongation, le Canada a finalement remporté le match 3-2 aux tirs au but pour capturer la médaille d’or en soccer féminin pour la première fois. En septembre 2013, Sinclair a été intronisée sur l’Allée des célébrités canadiennes et en juin 2017, elle a été nommée Officier de l’Ordre du Canada.
Comme nous y avons fait allusion précédemment, si vous souhaitez vous rendre au pays des incroyables athlètes féminines, vous devrez demander une AVE Canada quelques jours avant votre départ. Toutefois, si vous avez besoin de partir en urgence, vous pouvez faire une demande urgente et obtenir l’AVE en quelques heures. L’autre bonne nouvelle est qu’il est bon marché, qu’il est valable cinq ans et qu’il peut désormais être demandé en ligne. Dès que tout cela sera réglé, vous pourrez assister à autant de matchs de hockey, de football et de tennis féminins que vous le pourrez dans votre emploi du temps.