L’instance arbitrale du sport norvégien vient de prononcer une suspension de 13 mois à l’encontre de la septuple championne du monde de ski de fond Therese Johaug en raison d’un contrôle positif à un stéroïde. L’utilisation d’un baume à lèvres serait la cause du dopage.
Dans le sport, les suspensions pour dopage s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Après les athlètes russes, c’est au tour de la fondeuse norvégienne Therese Johaug d’être épinglée pour dopage. Contrôlée positive à un stéroïde, le clostébol, en octobre dernier, l’athlète de 28 ans est privée de compétition pour 13 mois par les instances arbitrales du sport de son pays.
Mais, le cas de la septuple championne du monde de ski de fond est un peu particulier. En effet, elle impute sa suspension à l’utilisation d’un baume à lèvres, le Trofodermin, censé soigner les brûlures infligées par le froid. « Je comprends que les règles sur le dopage doivent être sévères. Ça laisse quand même un goût amer d’être suspendue 13 mois pour avoir utilisé un baume pour les lèvres », a réagi Therese Johaug. N’ayant pas remarqué que cette crème contenait du clostébol, le médecin de l’équipe de ski de fond nationale, Fredrik Bendiksen, a endossé la responsabilité et démissionné.
Estimant que la culpabilité de Therese Johaug était relative, les instances arbitrales ont abaissé la sanction d’un mois par rapport à ce que proposait l’organisme norvégien de lutte contre le dopage. Ce dernier, ainsi que le Comité international olympique (CIO), la Fédération internationale de ski (FIS) et la fondeuse elle-même ont la possibilité de faire appel. Si cette décision est finalement entérinée, Therese Johaug pourra participer aux Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang en février 2018.