La Fédération française de rugby a annoncé officiellement ce lundi, à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie que les transgenres peuvent intégrer les équipes de rugby et participer à toutes les compétitions officielles à compter de la saison prochaine.
« Considérant qu’il était temps que la pratique du rugby soit en cohérence avec la vie que l’on a choisie, et non celle qui nous a été assignée, la FFR a décidé de permettre aux trans-identitaires, transsexuels et transgenres de participer à toutes ses compétitions officielles« , a expliqué l’instance dirigeante du rugby français avant d’expliquer s’être appuyée sur la commission fédérale CADET (commission anti-discriminations et égalité de traitement) « afin d’amorcer un véritable changement pour l’intégration totale et sans condition de la communauté LGBT+ dans le rugby« .
La FFR devient la première fédération sportive hexagonale à inclure les athlètes transgenres dans son règlement. Les personnes trans pourront ainsi évoluer dans toutes les compétitions officielles organisées par la FFR si elles sont reconnues administrativement. Ainsi, les femmes trans (nées hommes) « non opérées » devront en outre attester qu’elles « suivent un traitement hormonal depuis à minima 12 mois » et ne dépassant pas le seuil de 5 nanomole/litre du taux de testostérone. Les hommes trans (nés hommes) n’ont à l’inverse aucune restriction.
Une commission dédiée devra aussi étudier chaque cas dans un délai de deux mois « pour valider l’iniquité des gabarits dépassant la norme médiane et dans un esprit d’inclusion », continue la FFR.