Isabelle Lamour, candidate à la présidence du Comité nationalolympique et sportif français (CNOSF) et battue par le candidat sortant Denis Masseglia en mai dernier, a annoncé jeudi matin avoir déposé un recours devant le Tribunal de grande instance de Paris pour annuler cette élection.
Isabelle Lamour a annoncé jeudi matin avoir déposé un recours devant le Tribunal de grande instance de Paris pour contester la réélection de Denis Masseglia à la tête du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) à laquelle elle était elle aussi candidate. Immédiatement après le scrutin, en mai dernier, la présidente de la Fédération française d’escrime (FFE) avait déjà dénoncé les conditions dans lesquelles s’était déroulé le vote, reprochant notamment la prise de parole du président sortant lors de l’assemblée générale du CNOSF juste avant l’élection. Dans le communiqué envoyé à l’AFP, elle évoque des « manquements manifestes au principe d’égalité des candidats » et des « irrégularités nombreuses » du scrutin.
Pour rappel, Denis Masseglia avait été réélu pour un troisième mandat consécutif de président du CNOSF à une large majorité en mai, récoltant 556 voix sur 995 exprimées dès le 1er tour ; Isabelle Lamour en avait obtenu 385 et David Douillet, troisième candidat de cette élection, 54.
Afin de « préserver toutes les chances de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques », Isabelle Lamour a attendu la session du CIO qui s’est tenue à Lima le 13 septembre 2017 et qui a désigné la capitale comme hôte des JO 2024 pour intenter un recours contre l’élection.