La Fédération française d’équitation (FFE) a finalement retiré sa plainte contre la cavalière Amélie Quéguiner, victime présumée de viols par des encadrants, assure l’AFP. Celle-ci devait être jugée pour diffamation lundi à Périgueux.
« Les parties se sont rapprochées et ont décidé de choisir la voie de l’apaisement« , a expliqué à l’AFP Me Fanny Colin, conseil de la FFE et de son président Serge Lecomte. « Un courrier commun aux deux parties a été adressé au tribunal pour exprimer le souhait de mettre fin au contentieux (…) Les parties sont arrivées à la conclusion qu’elles étaient d’accord dès l’origine sur le fait qu’il faut lutter contre les violences sexuelles dans le monde du sport et de l’équitation. Chacun a reconnu que c’était là l’objectif de l’autre« .
De son côté, Amélie Quéguiner s’est exprimé auprès de France Bleu Périgord : « Je suis très satisfaite. Ce (retrait de plainte) n’est pas anodin. Ils reconnaissent que, malgré tout, ce que j’ai dit est juste et défendable. Je les remercie pour ça et ça doit être loué. Si ça avait mal tourné pour mon affaire devant un tribunal, je pense ça aurait empêché la parole de continuer à se libérer« .
La Fédération et le président avaient porté plainte pour les déclarations faites par Amélie Quéguiner dans un article de l’Obs qui date de février 2021.
Amélie Quéguiner avait publiquement témoignéé en février 2020 des viols qu’elle aurait subis de la part de trois encadrants sur une période de dix ans dans les années 80.