L’affaire Clémence Calvin n’en finit plus. Suspendue pour refus de contrôle par l’Agence française de lutte contre le dopage, elle maintient sa version en disant que les agents ne se sont jamais présentés comme tel.
Tout a eu lieu le 27 mars dernier, alors que l’athlète se trouvait à Marrakech. Trois agents de l’Agence française de lutte contre le dopage se sont rendus auprès de la jeune femme et à partir de là, les versions divergent. Selon Clémence Calvin, « C’était pas du tout, pour moi, un contrôle. A aucun moment ils n’ont présenté ni carte, ni papiers », a réaffirmé Clémence Calvin devant le juge des référés. Mais de son côté, l’un des contrôleurs présents sur place, Olivier Grondin a lui réfuté cette version. Il explique que la jeune femme aurait demandé à pouvoir rejoindre Samir Dahmani, son compagnon et entraîneur, avant de prendre la fuite. Un autre élément vient à l’encontre de la version de la jeune femme. Lors d’un reportage diffusé sur Stade 2, le gérant de la salle de sport dans laquelle aurait pris la fuite Clémence Calvin, témoigne anonymement en assurant que Clémence Calvin et les contrôleurs y étaient bien passés. Si cela s’avère vrai, Clémence Calvin risquerait jusqu’à 4 ans de suspension.
Mais devant le Conseil d’État, la vice-championne d’Europe du marathon 2018 maintient sa version et ses avocats ont demandé la levée de la suspension provisoire. Le juge a annoncé qu’il rendrait son verdict en « fin de semaine. »