Julia Simon, dossard jaune de leader du classement général de la Coupe du monde de biathlon mais seulement quinzième du sprint au Grand-Bornand (Haute-Savoie) vendredi, a ressenti ses « pires sensations depuis le début de la saison ».
« J’avais mal aux jambes, je n’étais pas bien du tout physiquement, je pense que c’était les pires sensations depuis le début de la saison », raconte Simon, quinzième à 49 secondes de la tête après deux cibles manquées au tir debout. « Debout, j’ai payé tout ça. J’aurais aimé être davantage capable de me concentrer sur les points techniques à mettre en place et moins subir ce tir », poursuit-elle. « J’ai l’impression d’avoir plus subi que fait ma course. Il y a beaucoup de déception. »
Le fait de porter le dossard jaune a-t-il pesé ? « Si vraiment il y avait de la pression (liée au dossard jaune), j’aurais loupé aussi au tir couché », estime Simon, qui reste à 100% de réussite depuis le début de la saison dans cette position. « Je pense qu’il y a quelque chose de purement physique, ajoute-t-elle. En tout cas, je ne me suis pas écroulée aujourd’hui (vendredi), j’ai les épaules pour pouvoir le porter, il n’y a pas de souci. Même avec des sensations pas bonnes, je me suis bien battue sur les skis, je suis quand même dans le jeu. »
« J’aimerais bien pouvoir le défendre à la maison », dit-elle de ce maillot distinctif. Il lui reste deux courses au Grand-Bornand, la poursuite samedi (14h15) et la mass start, la première de l’hiver, dimanche (14h15). Après le sprint, elle compte encore 36 points d’avance sur sa plus proche concurrente, l’Allemande Denise Herrmann-Wick, qui a pris la troisième place du sprint vendredi.
Source SPORT.FR