Les Bleues disputeront jeudi un quart de finale de la Coupe du monde de basket féminine face à la Chine (10h heure française). Si elles ne sont pas favorites, elles comptent jouer leur chance à fond, comme le confirme la capitaine Sarah Michel.
La Chine est grande favorite. Qu’avez-vous dit au groupe pour rendre l’exploit possible ?
« Se rappeler d’où on vient: pas grand monde ne nous voyait ici (en quarts) au départ, pourtant on est toujours en lice. On a tout à gagner. On s’est battu pour avoir ce quart, on n’a plus rien à perdre. Tout peut arriver, même si c’est la Chine. Sur un quart, ce n’est pas le basket qui va primer mais les intentions, l’intensité, l’énergie, et l’envie car les organismes sont impactés par les matches précédents ».
Dans ce Mondial, la France a gagné ses matches quand elle a imposé son jeu. Ce sera la clé jeudi ?
« Oui, il faut montrer l’état d’esprit proposé depuis le début, rester ensemble, bouger le ballon, rester agressives et les faire déjouer. Ca va être un match intense, émotionnellement et physiquement. Il faudra tenir le plus longtemps possible, (faire preuve) d’endurance mentale. Il faudra rester au contact tout le match, ça va se jouer jusqu’au bout. Un quart se joue surtout sur l’engagement, c’est vraiment la dureté physique et mentale qui prime ».
Vous étiez présente lors du quart de finale du Mondial-2018 perdu face à la Belgique (93-77). Quel souvenir en gardez-vous ?
« C’était une grosse déception, on passe totalement à côté, la Belgique nous fait passer à côté. On s’était dit que c’était une équipe à notre portée, elle a pris le match en main et on a sombré rapidement. (Jeudi) il faut se dire que tout peut basculer d’un côté ou de l’autre, mentalement il faudra tenir et résister. Se battre, grappiller tous les ballons possibles. Soit c’est ton dernier match, soit tu peux aller chercher un truc de fou. Même si t’es mort à la fin, il faut le jouer comme si c’était le dernier match de la compétition. Elle passe hyper vite. Il faut juste en profiter, prendre du plaisir car on ne sait pas ce qui peut se paser. On peut aller chercher un truc de fou qui n’est pas arrivé depuis des années ».
Propos recueillis lors d’un point presse
Source SPORT.FR