C’est un sentiment mitigé que laisse Maria Sharapova, éliminée en 8e de finale de l’US Open. Arrivée à New York dans le plus grand flou, après avoir disputé seulement quatre tournois depuis la fin de sa suspension pour dopage en avril et collectionné les pépins physiques (hanche, avant-bras), l’ancienne N°1 mondiale a remporté trois matchs, dont son premier contre la N°2 mondiale Simona Halep, pour son premier tournoi du Grand Chelem depuis l’Open d’Australie 2016. Suspendue quinze mois, la Russe a montré qu’elle pouvait jouer un rôle dans le Gotha du tennis féminin. « Mon retour en Grand Chelem est de l’histoire ancienne maintenant, je vais pouvoir me projeter vers l’avant, j’ai fait de mon mieux et je peux être fière de moi », a-t-elle estimé. Dimanche soir, elle s’est inclinée face à la Lettone Anastasija Sevastova en trois sets 5-7, 6-4, 6-2.
En grande habituée, Venus Williams a dominé l’Espagnole Carla Suarez Navarro (6-3, 3-6, 6-1) et disputera son 39e quart de finale en Grand Chelem. Mais l’aînée des soeurs Williams, sacrée deux fois à Flushing Meadow (2000, 2001), aura fort à faire pour atteindre le dernier carré. Revenue elle d’une grave blessure à la main gauche, la Tchèque Petra Kvitova a fait tomber la favorite et N°3 mondiale, l’Espagnole Garbine Muguruza 7-6 (7/3), 6-3.