Les joueuses de l’équipe américaine réclament l’égalité salariale entre les hommes et elles. Alors qu’elles ont remporté la Coupe du monde féminine de football en juillet dernier, en France, Megan Rapinoe et ses coéquipières avaient posé, en mai, une plainte contre leur Fédération pour discrimination. Sans changement notable et avec des discussions au point mort, le dénouement de cette affaire aura lieu devant le tribunal, en mai 2020.
« Nous sommes ravies de la date à laquelle le procès a été fixé, cela va arriver bientôt. Nous sommes pressées d’avancer dans ce dossier. Nous nous projetons déjà vers mai 2020, quand les joueuses donneront leur version des faits », a déclaré Molly Levinson, porte-parole des footballeuses américaines, par le biais d’un communiqué. Car en effet, en plus d’arriver très rapidement, la date tombe deux mois seulement avant les Jeux olympiques de Tokyo, soit en plein pendant la préparation des footballeuses. « Nous espérons que ces championnes du monde recevront ce à quoi elles ont légalement droit: l’équité des salaires et des conditions de travail, rien de moins ».