Sept nouvelles épreuves vont figurer au programme des Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022 où la présence féminine sera encore accrue pour s’approcher de la parité hommes-femmes, annonce le Comité international olympique (CIO).
Le ski compte cinq nouvelles disciplines : une épreuve de saut à ski mixte, une épreuve mixte en figures freestyle, des épreuves hommes et femmes de big air et une épreuve mixte en snowboard cross. En bobsleigh, le bob monoplace féminin fait son entrée et une épreuve mixte est ajoutée en patinage de vitesse shortrack. Dans le même temps, plusieurs sports vont réduire leurs effectifs comme le biathlon (20 biathlètes en moins) ou le patinage (moins 26), tandis que le tournoi féminin de hockey sur glace passe de 8 à 10 équipes, gagnant ainsi 46 sportives. « Notre objectif est de trouver un équilibre entre les disciplines traditionnelles et celles plus innovantes », a expliqué Kit McConnell, directeur des Sports au CIO et à ce titre en charge du programme des Jeux.
Avec cette décision, la fédération Internationale de patinage rejoint les fédérations de biathlon et de curling en termes d’égalité des sexes, tandis que les fédérations internationales de bobsleigh et de skeleton, de hockey, de luge et de ski ont toutes enregistré une augmentation de la participation féminine dans leurs sports respectifs. Qui plus est, les disciplines du skeleton, du patinage de vitesse, du ski alpin, du ski de fond, du ski acrobatique et du snowboard vont toutes connaître pour la première fois la parité.
L’IBU a réagi, se disant « déçu par la décision de la commission exécutive du CIO de réduire le quota de biathlon pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2022 à Pékin. […] La réduction des quotas signifie un recul pour les efforts de développement de l’IBU qui sont motivés par le but ultime des athlètes et des entraîneurs de participer aux Jeux d’hiver. »
Le CIO se défend et indique que ce n’est pas une mesure de rétorsion suite aux scandales des derniers mois ayant touché l’IBU.