Une fois n’est pas coutume, le meilleur espoir français à Roland-Garros est féminin: Kristina Mladenovic qui se voit bien soulever le trophée dix-sept ans après Mary Pierce, portée par ses bons résultats en préparation.
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Deux fois finaliste sur terre battue à Stuttgart et à Madrid, victorieuse de joueuses aussi fortes que la N.1 mondiale Angelique Kerber, Maria Sharapova ou Svetlana Kuznetsova, Kristina Mladenovic aborde le tournoi avec la tête de série N.13, la meilleure de sa carrière. Mais c’est son classement à la Race, sur les seuls résultats de 2017, qui donne l’idée la plus juste de son niveau actuel: 7e. Comme pour tout Français à Paris, elle devra résister à la fameuse pression. Mais justement, la Nordiste, âgée de 24 ans, « adore ça« . « J’ai toujours eu des ambitions élevées. Il y a toujours eu la pression de ne pas décevoir quand on est N.1 française« , assure-t-elle. « La seule chose qui change c’est que j’entends un peu partout sur les chaînes mondiales que les gens croient en moi. C’est un sacré privilège d’avoir ce genre de pression sur les épaules« , ajoute-t-elle.
Mladenovic est tombée dans une partie du tableau difficile. Dès les huitièmes de finale (ce qui constituerait déjà son meilleur parcours à Roland-Garros à sa 9e participation), elle devrait se frotter à la tenante du titre, l’Espagnole Garbine Muguruza, 5e mondiale (mais seulement 12e à la Race après un début de saison plutôt terne).
Conséquence de cette montée en puissance, on parle beaucoup moins de son ex-partenaire de double Caroline Garcia, avec laquelle elle a rompu. La Lyonnaise a choisi de faire l’impasse sur la Fed Cup dans l’espoir de progresser en individuel, mais pour le moment cette politique ne porte pas ses fruits: elle se présente à Paris sans résultat probant, à la 29e place mondiale.