Comme chaque lundi, (re)découvrez avec Women Sports les tops et les flops du sport au féminin de la semaine.
Les tenniswomen Simona Halep (N°1 mondiale), Caroline Wozniacki (N°2), Elina Svitolina (N°4) et Karolina Pliskova (N°6) ont fait régner la hiérarchie mondiale du tennis féminin cette semaine à Melbourne en se hissant en quart de finale de l’Open d’Australie. Parmi les qualifications qui s’inscrivent dans la logique du classement WTA, on compte également celles d’Angelique Kerber (16e) et Elise Mertens (37e), qui connaissent toutes deux un très bon début de saison : une victoire à Sydney pour l’Allemande Kerber la semaine dernière, et une série de 9 matchs remportés pour la jeune Mertens, victorieuse à Hobart début janvier. Sont également qualifiées pour les quarts de finale : l’Espagnole Carla Suarez Navarro (39e) , victorieuse de l’Estonienne Anett Kontaveit (32e) ; et l’Américaine Madison Keys (20e), auteure d’une prestation maîtrisée face à Caroline Garcia (8e).
Les snowboardeuses françaises Nelly Moenne Loccoz et de Chloé Trespeuch ont remporté samedi l’épreuve de cross par équipe d’Erzurum en Turquie, comptant pour la Coupe du monde. Elles ont devancé les Tchèques Vendula Hopjakova et Eva Samkova et les Canadiennes Zoe Bergermann et Meryeta Odine. La paire tricolore s’était déjà imposée il y a un mois en Suisse, à Montafon.
D’autres françaises sont également montées sur les podiums internationaux ce week-end : il s’agit des skieuses Marielle Berger Sabbatel et Alizée Baron qui se sont classées respectivement 2e et 3e de l’étape de Coupe du monde de ski-cross organisée à Nakiska au Canada samedi. Elles ont été devancées par la Suédoise Sandra Naeslund, grande gagnante de la course, qui survole le circuit cette saison avec 6 victoires au compteur en 8 courses. Elle caracole en tête du classement général de la Coupe du monde avec 246 points d’avance sur sa première poursuivante, l’Allemande Heidi Zacher.
Les derniers jours ont été moins heureux pour Garbine Muguruza… L’Espagnole, N°3 mondiale, a été éliminée au 2e tour de l’Open d’Australie jeudi par la Taïwanaise Hsieh Su-Wei (88e), en deux sets 7-6 (7/1), 6-4. Elle n’est pas la seule à avoir connu une élimination prématurée à Melbourne : la Française Kristina Mladenovic (11e) n’a pas passé le premier tour, stoppée d’entrée par la Roumaine Ana Bogdan (104e), enregistrant une 15e défaite d’affilée.
Les sauteuses à ski japonaises Sara Takanashi et Yuki Ito ont quant à elles été éclipsées, sur leurs terres, par la Norvégienne Maren Lundby qui s’est imposée sur les deux concours individuels organisés sur le site de Zao au Japon cette semaine. Avec des sauts à 97 et 101 mètres, elle a devancé dimanche les stars locales Ito (90,5 et 91 mètres), vice-championne du monde en titre, et Takanashi (89 et 91 mètres), sauteuse la plus victorieuse en Coupe du monde avec 4 globes de cristal et 53 succès. Maren Lundby avait déjà remporté les deux premières étapes japonaises de la saison la semaine dernière à Sapporo.
Enfin, la Fédération américaine de gymnastique a mis fin vendredi à son partenariat avec le ranch Karolyi, le centre d’entraînement national où l’ancien médecin de l’équipe des États-Unis Larry Nassar a commis des agressions sexuelles. Cette décision intervient en plein procès de l’ancien praticien devant le tribunal du Michigan, accusé par plus d’une centaine de jeunes gymnastes de l’équipe nationale et de l’équipe de l’université du Michigan d’agressions sexuelles. Parmi elles : les médaillées olympiques de Londres au concours général par équipes Aly Raisman, Gabby Douglas, McKayla Maroney et Jordyn Wieber, ainsi que la superstar des Jeux de Rio, Simone Biles. Ouvert en 1983 par Bela Karolyi, ancien entraîneur de la prodige roumaine Nadia Comaneci, et sa femme Marta, le ranch Karolyi était le centre national d’entraînement olympique de la gymnastique américaine depuis 2011. Il devait être racheté par USA Gymnastics en 2016 avant que n’éclate le scandale Nassar. « Depuis que je suis devenue présidente et directrice générale d’USA Gymnastics en décembre, il a toujours été de mon intention de mettre un terme à cet accord », a expliqué Kerry Perry, dans un communiqué. « Notre priorité absolue porte sur nos sportives et leurs centres d’entraînement doivent refléter cela ».