La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a dévoilé jeudi de nouvelles règles visant les athlètes hyper-androgènes qui devront faire baisser leur taux naturellement trop élevé de testostérone pour pouvoir participer aux épreuves internationales sur les distances allant de 400 à 1.000 mètres.
À partir du 1er novembre 2018, les athlètes féminines hyper-androgènes devront faire baisser leur taux de testostérone afin de pouvoir participer aux épreuves internationales sur les distances allant de 400 à 1.000 mètres.
Ces nouvelles règles, annoncées jeudi par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), sont le résultat d’une étude prouvant que les athlètes hyper-androgènes, qui produisent naturellement trop de testostérone – une hormone mâle aussi utilisée comme un produit dopant – seraient avantagées dans plusieurs épreuves. Notamment les distances situées entre le 400 mètres et le 1.000 mètres, soit des distances aux frontières de la vitesse et de la résistance.
Il y a quelques années déjà, l’IAAF avait adopté un règlement qui obligeait les athlètes présentant des «différences de développement sexuel» à suivre des traitements pour faire baisser leur taux de testostérone. Mais le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait suspendu ce règlement en 2015.
La polémique a été relancée lors des Jeux du Commonwealth 2018 (du 4 au 15 avril à Gold Coast en Australie), lorsque la Sud-Africaine Caster Semenya, double championne olympique et triple championne du monde du 800 m, a remporté les épreuves du 800 m et du 1.500 m.