Le Comité international olympique (CIO) a annoncé ce mercredi la disqualification du relais féminin russe 4×400 mètres aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 à la suite d’un contrôle anti-dopage positif.
Le relais féminin russe 4X400 mètres doit rendre sa médaille d’argent remportée lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. La cause : le contrôle anti-dopage positif de l’une de ses relayeuses, Antonina Krivoshapka. L’équipe russe était arrivée en deuxième position derrière les États-Unis et devant la Jamaïque, l’Ukraine, la Grande-Bretagne et la France.
Cette disqualification intervient à la suite de nouvelles analyses d’échantillons prélevés lors des Jeux en 2012, explique le CIO. L’athlète en cause, Antonina Krivoshapka, qui avait également terminé sixième du 400 mètres, a été disqualifiée en raison de la présence de turinabol, un stéroïde anabolisant.
101 contrôles positifs grâce à une nouvelle méthode d’analyse
Le relais féminin russe n’est pas le seul à perdre sa médaille pour dopage au turinabol. La lanceuse de poids russe, Vera Ganeeva, ainsi que le boxeur turc Adem Kilicci, respectivement 23ème et 5ème dans la catégorie des 69-75 kg aux JO de Londres, ont également été contrôlés positifs à cette substance.
Ces résultats sont issus de nouvelles méthodes scientifiques qui ont permis au CIO de réanalyser pas moins de 1 243 échantillons prélevés lors des Jeux de Pékin en 2008 et de Londres en 2012. Fin décembre, le nombre total de résultats positifs confirmés en 2016 s’élevait à 101 mais il faut s’attendre à « de nombreux nouveaux cas », confiait il y a un mois le directeur médical du CIO Richard Budgett.
Parmi les sportifs épinglés à Pékin, on compte notamment le sprinteur jamaïcain Nesta Carter, qui a entraîné la disqualification du relais 4X100 mètres, médaillé d’or, faisant ainsi perdre au plus grand sprinteur de l’Histoire, Usain Bolt, l’une de ses neuf médailles d’or olympiques.
Mais l’athlétisme n’est pas le seul sport où le dopage s’avère être monnaie courante. On retrouve la lutte, le cyclisme et l’haltérophilie, largement en tête en termes de nouveaux cas positifs.
Floriane Cantoro