La cycliste française, contrôlée positive à l’EPO en juin 2019, a assuré avoir été forcée par son directeur sportif chez Doltcini-Van Eyck Sport, lors d’un entretien diffusé dans Stade 2 ce dimanche.
À 31 ans, Marion Sicot a été contrôlée positive à l’EPO le 27 juin 2019 suite au contre-la-montre des Championnats de France sur route où elle a terminé 10e. « J’étais tellement perdue que j’étais prête à prendre le risque », a-t-elle avoué, ajoutant qu’elle avait commandé « dix flacons d’EPO sur internet ». Le but était d’obtenir de meilleurs performances, afin que son directeur sportif lui « accorde autant d’importance qu’aux autres filles, (la) garde dans l’équipe et (la) laisse tranquille avec cet acharnement ». Dans la suite du récit, Marion Sicot explique avoir réalisé une injection d’EPO le 24 juin.
Après quelques mois de silence je peux enfin dévoiler mon histoire qui est bien plus complexe qu'il n y paraît.
Pour cela je vous invite à regarder le reportage de stade 2 qui sera demain dimanche 08 mars sur France 3 entre 20h et 20h50 Et également l interview sur francetv pic.twitter.com/TAyvC1Lzhm— Marion Sicot (@marion_sicot) March 7, 2020