Ophélie Claude-Boxberger, spécialiste du 3.000 m steeple, a été contrôlée positive à l’EPO selon une information du site Spe15, confirmée par une source proche du dossier.
C’est un nouveau cas de dopage dans l’athlétisme français… Après les affaires Clémence Calvin au printemps (ici) et Morhad Amdouni lors des derniers Championnats du monde à Doha (septembre), c’est au tour d’Ophélie Claude-Boxberger d’être dans le collimateur des agences de lutte contre le dopage. L’athlète française de 31 ans, spécialiste du 3.000 m steeple, a en effet été contrôlée positive à l’EPO, selon le site spécialisé Spe15. Une information par la suite confirmée par une source proche du dossier.
C’est l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) qui a signalé l’infraction au pôle santé publique du parquet de Paris, le 11 octobre. Ce dernier a de son côté diligenté auprès de l’Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique), l’ouverture d’une « enquête préliminaire le 14 octobre des chefs d’infractions à la législation sur le dopage et les substances vénéneuses. » Le site Spe15 fait par ailleurs état d’une perquisition au domicile de Boxberger tandis qu’André Giraud, président de la Fédération française d’athlétisme (FFA), a déclaré d’une « réquisition » avait été effectuée par l’Oclaesp auprès de l’instance.
Interrogée par nos confrères de L’Est Républicain via les réseaux sociaux, l’athlète Montbéliarde a nié avoir eu recours à des procédés illicites. Elle a assuré ne pas avoir pris d’EPO et a demandé l’examen de l’échantillon en question.
Cette affaire intervient la veille de la convocation devant les juges antidopage d’une autre athlète tricolore, la marathonienne Clémence Calvin (vice-championne d’Europe), soupçonnée de s’être volontairement soustraite à un contrôle antidopage inopiné au Maroc en mars dernier.
C’est la deuxième fois de l’année que le nom d’Ophélie Claude-Boxberger fait les titres de la presse sportive. Mais pas pour ses résultats sur les pistes… Lors des Mondiaux-2019 de Doha, l’athlète avait déjà été citée après le départ précipité pour « raisons personnelles » du directeur médical de l’équipe de France, Jean-Michel Serra, après la divulgation sur les réseaux sociaux de photos attestant de leur relation intime. En juin dernier, le praticien de santé avait été épinglé pour s’être inquiété du nombre de contrôles subis par Boxberger auprès de l’AFLD, sans en avoir informé sa hiérarchie au préalable.
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