Bungee Dance, le saut à l’élastique en salle !

bungee dance

Immersion à Adventurium à Lyon pour découvrir une pratique sportive d’un nouveau genre… Le Bunge Dance, entre saut à l’élastique, fitness et cirque, un peu plus près du plafond ! Par Léa Borie

Le concept du bungee dance

C’est une discipline entre la danse, le fitness, le stretching. Le principe : vous êtes attaché à un harnais, lui-même accro­ché à un élastique suspendu au plafond. Par des sauts, vols, figures, tractions dy­namiques, plongées, le corps réinvente la gestion globale de sa structure par les muscles profonds.

Ouverture d’une salle de sport à Lyon : une histoire de famille

Au bout de tous ces élastiques, les rênes sont tenues par une mère et sa fille. Béa­trice Darblade, co-fondatrice de la salle et prof de tai-chi, est éducatrice sportive… Sa fille, Djeya Valentin, l’assiste pendant ses cours, forte d’une belle expérience spor­tive (gym, danse, arts martiaux, équitation, théâtre…). « On cherchait une activité à faire toutes les deux, pour s’amuser en tra­vaillant le corps », explique Béatrice. « On a vu des vidéos du Bungee Dance passer sur Facebook et on s’est dit qu’il fallait ab­solument tester ! », renchérit sa fille.

Le cours, dans l’idéal, se déroule avec les deux encadrantes, une au sol en mouvement, qui va voir les pratiquants, et une suspendue à un élastique pour les démos live.

Bungee Dance, l’histoire de ce sport

Le Bungee Dance est né en Asie du Sud- Est, en Thaïlande en 2015 sous le nom d’Innovative Fitness. Cette discipline est dérivée du saut à l’élastique et du cirque. Béatrice et Djeya l’ont découverte en 2017. Béatrice est partie au Portugal suivre une formation et découvrir les cou­lisses de la pratique, avant d’accueillir une coach des USA à Adventurium, pour finir par se lancer à la rentrée 2018.

Les questions cash autour du Bungee Dance

Pourquoi les gens essayent le Bungee Dance ?

«Au départ, les participants sont attirés car c’est un sport gracieux, aérien, libre… C’est aussi un puissant outil d’exploration émotionnelle reliant corps et esprit. Cette dimension amuse­ment, liberté, rend la pratique rare et appréciable», explique Béatrice. On s’éclate, d’accord, mais on bosse aussi ! «Dire qu’on se muscle sans effort comme on a pu l’entendre est faux, précise Djeya, mais comme c’est amu­sant, en effet, on ne le fait pas dans la douleur !»

Est-ce que je vais m’habituer au harnais ?

«Plus on vient aux cours, moins on sent le harnais… à un mo­ment on l’oublie même. Très sin­cèrement, au premier cours, on a du mal à y croire mais ça viendra! La particularité du harnais, par rapport à ceux d’escalade par exemple : il se porte en-dessous de la taille, et il faut bien le placer sur les fessiers pour ne pas être gêné plus tard dans la séance (croyez-moi !).

Et c’est capital pour appréhender correctement la pratique, selon Béatrice : «Pour accéder à cette liberté, il faut ac­cepter le harnais… Il te renvoie ton propre tonus. C’est parfois l’écueil difficile à dépasser. Mais souvent, au bout de 3 séances, on l’a apprivoisé.»

Est-ce que je peux tomber ?

Les jeunes femmes qui essayent à mes côtés parlent toutes de la peur de tomber, mais il n’y a pas de risque, un chat retombe toujours sur ses pattes, une Bungee danceuse aussi ! Il est possible qu’on se retrouve la tête à l’envers par moment. Certaines personnes pourraient avoir le tournis, notamment celles qui auraient des soucis d’oreille d’interne, moi pas du tout. «Il y a beaucoup de peurs irraisonnées liées à l’élastique, m’explique Djeya : descendre de l’échelle et être projeté au plafond, tomber au sol, être tiré, ne pas avoir as­sez de force dans les bras pour se rattraper… Alors pour rassurer les nouveaux participants, on fait la même chose à côté.»

Il y a aussi cette sensation d’ape­santeur. La première fois, quand on descend de l’escabeau pour la toute première figure, on a l’im­pression de se lancer d’un pont à l’élastique. Puis, il faut accepter de se laisser glisser jusqu’au sol, ce qui demande une confiance en soi et en la technique, ainsi qu’un certain abandon de soi. Quand on commence à réussir à décoller, on réalise toutes les possibilités chorégraphiques et spatiales qui s’offrent à nous.

En sautant, est-ce que je vais traumatiser mes articulations ?

On fait un travail d’éducation cor­porelle, voire de rééducation, qu’on ne peut pas faire quand on a tout notre poids. De plus, l’élastique absorbe une partie des chocs, ce qui permet d’épargner  les articulations. On réapprend à se porter soi-même. Ce qui peut être intéressant lorsqu’on reprend une activité sportive, comme après un accouchement par exemple.

Est-ce que je vais me muscler ?

Gainage, travail postural, équilibre, souplesse, étirement… L’élas­tique muscle en profondeur en travaillant l’alignement du corps, grâce à la station debout. Mais si on cherche à voir les muscles, « le muscle déco », comme l’ap­pelle Djeya en souriant, il faudra compléter d’exercices au sol. Ici, on accentue surtout le travail au niveau des muscles de face, avec une action centrale autour du tronc (sangle abdominale, bas du dos). Les bras et les jambes seront travaillés avec des exercices com­plémentaires.

Est-ce que je vais perdre du poids ?

En plus de travailler les muscles profonds, on va aussi brûler les graisses. La semi-pesanteur permet des enchaînements de postures créatives et ludiques. De fait, on travaille quasi incon­sciemment ! Ce n’est pas parce qu’on semble sautiller suspendu à un élastique comme un en­fant qu’on ne se dépense pas à fond! 50 minutes d’exercice per­mettent de brûler 700 à 1 300 calories. De plus, l’entraînement régulier sur les cordes élimine les toxines en stimulant le système lymphatique

Bungee dance en pratique : le matériel

Prévu pour le saut à l’élastique, il est adapté au poids du participant.

Il permet de placer le corps en semi-pesanteur pour les sauts, les chorégraphies envolées. C’est lui qui apporte la sensation de liberté et celle de planer.

2 types d’élastique :

– 1 composé d’un nombre de brins variable en fonction du poids à supporter,

– 1 qui permet de porter 10 kg, donc on multiplie son nombre en fonction du poids (ex : je fais 60 kg, il m’en faudra 6)

Spécifique au bungee dance, il a plusieurs accroches possibles sur le côté, l’avant ou l’arrière.

L’équipe d’Adventurium les a fait prototyper et breveter par un professionnel du milieu paysager et de sauvetage.

Pour en savoir plus sur le Bungee Dance

Bungee Dance Lyon. A partir de 15 ans. 17 Rue David 69003 Lyon. 04 37 69 50 40 contact.bungee@adventurium-lyon.comwww.instagram.com/adventurium_bungeeadventurium-lyon.com/bungee-dance

Quitter la version mobile