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Volvo Ocean Race, embarquement immédiat avec Marie Riou et Carolijn Brouwer

by Floriane Cantoro
4 octobre 2017
in Championnes
Volvo Ocean Race, embarquement immédiat avec Marie Riou et Carolijn Brouwer

L'Équipage Dongfeng va passer 9 mois sur toutes les mers du monde. © E. Stichelbaut / Dongfeng Race Team.

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Le 22 octobre prochain, à Alicante en Espagne, Dongfeng Race Team, skippé par Charles Caudrelier, prendra le départ de la Volvo Ocean Race, la plus grande course à la voile au large en équipage avec escales. Deux femmes font partie de cet équipage mixte et cosmopolite, la Française Marie Riou et la Néerlandaise Carolijn Brouwer. Le team nous a ouvert les portes de sa préparation à Lorient. Entre sorties en mer, séances de sport, théorie et débriefing, rien n’est laissé au hasard.

PAR FLORIANE CANTORO
Extrait du magazine WOMEN SPORTS N.6 d’octobre-novembre-décembre 2017.

Marie Riou
Carolijn Brouwer

Sur le pont du « Volvo Ocean 65 » rouge et blanc aux couleurs de Dongfeng, l’attention est à son comble. Cet après-midi, au large de Lorient, sous un soleil breton éclatant, l’équipage de Charles Caudrelier s’entraîne dur. Au programme : une succession de manoeuvres pendant plus de quatre heures, le tout décrypté par les spécialistes de la performance qui analysent, tablette tactile et chronomètre en main, les trajectoires du bateau (un monocoque de 20 mètres de long), l’angle de la quille, la moindre seconde gagnée ou perdue. Debout devant les colonnes de winch, les marins, eux, communiquent, se parlent, s’entraident… bref, apprennent à naviguer ensemble. Si certains ont participé à la précédente aventure du constructeur chinois Dongfeng Motor Corporation en 2014-2015 (déjà skippé par Caudrelier à l’époque), de nouvelles têtes ont fait leur apparition dans le team cette année. Parmi elles, deux femmes : la Française Marie Riou et la Néerlandaise Carolijn Brouwer.

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Un bonus pour les équipes mixtes : neuf équipiers au lieu de sept

Leur présence au sein de Team Dongfeng est due à un changement de réglementation qui favorise la féminisation de la course en donnant un avantage numérique aux équipages mixtes. À l’origine de cette mesure : Mark Turner, le patron de la Volvo (ndlr : qui a depuis démissionné en septembre). « On connaît bien l’organisateur de la compétition car il avait encadré avec nous le projet Dongfeng lors de la précédente édition, explique Bruno Dubois, le team manager. On savait qu’il avait en tête une dizaine de réformes pour cette année – dont celle sur la mixité – et qu’il irait jusqu’au bout. Avec Charles, on a donc décidé d’embarquer tout de suite dans le projet. » « L’important pour nous, c’était d’avoir les meilleures filles », confirme le skipper breton. Et, en recrutant la Brestoise Marie Riou – quadruple championne du monde de Nacra 17 – et la Néerlandaise Carolijn Brouwer – trois participations olympiques au compteur, un titre de World Sailor of the Year (1998) et déjà deux Volvo dans les pattes -, Dongfeng s’est effectivement équipé d’excellents marins pour cette édition 2017-2018.

Une course telle que la Volvo Ocean Race est extrêmement exigeante physiquement et mentalement. Pourtant, à chaque fois, la passion est trop forte : les marins y retournent !
Une course telle que la Volvo Ocean Race est extrêmement exigeante physiquement et mentalement. Pourtant, à chaque fois, la passion est trop forte : les marins y retournent !

Un choix finalement « assez facile » pour Charles Caudrelier et Bruno Dubois qui a permis à l’équipage de se plonger très tôt dans la préparation de la course. Dès le mois de février, une fois le chantier hivernal terminé, Dongfeng a amarré son bateau à Lorient. « Ici, on a la chance d’avoir une base où tout est regroupé : entraînement, navigation, théorie, sport, repas… », explique Marie Riou. Aussi, tous les jours, l’équipe technique du bateau côtoie celle de la performance physique des marins, quand le pôle communication déjeune avec la cellule logistique. Une sorte de grande famille, composée d’une quarantaine de personnes, où le mot d’ordre est « esprit d’équipe ». « Pendant plus d’un an, on passe plus de temps avec les gens de l’équipe qu’avec notre propre famille, éclaire Carolijn, c’est super important qu’il y ait une bonne entente entre nous. » Une communication qui se travaille aussi bien en off à la maison – puisque les marins vivent ensemble sur la commune lorientaise – qu’à l’entraînement sur le bateau.

Marie Riou découvre la course au large

À bord ce jour-là, Marie est associée à « Black » – de son vrai nom Liu Xue – sur la colonne de winch. Entre chaque manoeuvre, les deux marins discutent, essaient d’améliorer leurs mouvements et leur coordination. La Française, qui découvrira pour la première fois la course au large cet automne, en est encore au stade de l’apprentissage. Après la déception des Jeux de Rio [ndlr : avec son partenaire Billy Besson, ils étaient les grands favoris de la compétition avant qu’une hernie discale ne vienne handicaper le barreur, reléguant la paire en sixième position], Marie a pris la Volvo comme l’opportunité de « revenir grandie sur une nouvelle expérience olympique ». « Les mouvements sont complètement différents de ceux que je connais : moi, depuis quatre ans, j’ai l’habitude d’être attachée au bout d’une corde. Là, il faut faire attention de ne pas tomber. Alors j’apprends et je pose beaucoup des questions », confie la régatière de 36 ans.

Marie Riou est une spécialiste de la voile olympique mais fait ses premiers pas dans la course au large. Elle apprend lors de chaque sortie en mer.
Marie Riou est une spécialiste de la voile olympique mais fait ses premiers pas dans la course au large. Elle apprend lors de chaque sortie en mer.

En fin d’après-midi, après des heures de manoeuvres durant lesquelles le bateau a penché tantôt à bâbord, tantôt à tribord, avec un angle de quasiment 90° par rapport à la surface de l’eau, l’équipage fait cap sur le port. Sur le chemin du retour, tout le monde débriefe… en anglais. Avec cinq Français, trois Chinois, deux Néo-Zélandais, un Australien et une Néerlandaise, la langue de Shakespeare s’est naturellement imposée comme la langue officielle de l’équipe. L’avantage d’avoir commencé l’entraînement aussi tôt, pour Dongfeng, c’est de pouvoir prendre le temps d’analyser l’avancée de la préparation et ainsi mettre toutes les chances de leurs côtés pour remporter la compétition. Car, si l’édition 2014-2015 était un tour de chauffe visant principalement à développer la voile et la course au large en Chine, cette année, l’équipage ne manque pas d’ambition. « Quand Charles m’a appelée pour faire la Volvo Ocean Race, je me suis dit que c’était l’opportunité non seulement de refaire la course mais aussi de la gagner », confie Carolijn. Le 22 octobre, elle partira en effet pour son troisième tour du monde, après les éditions de 2001-2002 avec Amer Sports Too et de 2014-2015 où elle était à bord du bateau féminin SCA. « Quand tu embarques sur un bateau féminin, tu sais que tu ne vas pas gagner, poursuit la Néerlandaise de 44 ans. C’est trop tôt pour les filles. » En effet, les femmes sont encore assez rares dans le milieu de la voile et de la course au large. Et, pour justifier ce petit effectif, un argument revient constamment : la force. Sur la Volvo, les marins n’ont pas le droit d’utiliser d’autres puissances que celle des bras. « Physiquement, les filles ne sont pas aussi fortes que les garçons. Du coup, elles ont moins l’opportunité de naviguer et, de fait, elles naviguent moins bien », commente Charles Caudrelier.

Il y a toujours quatre personnes au minimum sur le pont. Pendant ce temps, les autres membres de l'équipage se nourrissent ou dorment à l'intérieur de la cabine.
Il y a toujours quatre personnes au minimum sur le pont. Pendant ce temps, les autres membres de l’équipage se nourrissent ou dorment à l’intérieur de la cabine.

Carolijn Brouwer : « On est des marins comme les autres »

Pour autant, à bord, le skipper ne fait pas de distinction homme/femme. « On est des filles mais quand on est sur le bateau, on est des marins comme les autres, apprécie Carolijn. Même si les gens pensent souvent le contraire, c’est plus naturel pour moi de naviguer avec des hommes qu’avec des filles. La dernière fois, avec le team SCA, j’ai dû m’adapter parce que j’étais sur un bateau féminin. » Marie, elle aussi, a connu le mixte pendant quatre ans. « On n’a pas à rougir, on navigue depuis longtemps nous aussi. C’est un sport très masculin dans l’esprit, dans la tradition, mais nous on en rigole. »

En salle de sport par contre, ça ne rigole pas : les deux femmes impressionnent ! La veille, durant les trois quarts d’heure de séance concoctée par Kilian Philippe, le préparateur physique, la différence entre elles et les autres marins de l’équipe est à peine perceptible. Comme eux, elles se donnent à fond, soulevant les ballons de 5, 6 et 7kg, s’asseyant devant le rameur, courant, sautant, transpirant. « En salle de sport, Carolijn, Marie ou Charles, pour moi, c’est un athlète, explique Kilian. Qu’ils soient hommes ou femmes, à la fin de la journée, ils devront soulever les 900kg de voiles de toute façon. La seule différenciation se fait dans la programmation de la séance. »

Pas de bateau 100% féminin cette fois-ci

Tous finissent la séance exténués. Entre les sorties en bateau, les entraînements à la salle de sport et les cours du Yachtmasters, certificat obligatoire pour pouvoir participer à la Volvo Ocean Race depuis l’accident de Team Vestas Wind lors de la dernière édition (ndlr : le bateau avait heurté un récif, contraignant l’équipage à abandonner le navire), les journées de Team Dongfeng sont assez chargées. Plus les jours avancent, plus Marie a hâte de prendre le départ. Seule appréhension avant de partir au grand large : le climat et les conditions extrêmes.

Assise sur le canapé de la base Dongfeng à Lorient, Carolijn, quant à elle, se remémore les temps forts de sa dernière participation. « Mon plus beau souvenir, c’est l’étape qu’on a gagné avec le bateau féminin SCA entre Lisbonne et Lorient, nous fait-elle partager. Beaucoup de gens nous disaient qu’on n’y arriverait pas et finalement, on l’a fait. On a un peu écrit l’histoire parce qu’on a mis la voile féminine sur le plan et elle est restée. » Au fond d’elle, la Néerlandaise regrette quand même l’absence d’équipage 100% féminin pour cette nouvelle course. « La mixité c’est bien pour commencer mais, à terme, ce serait mieux qu’il y ait un ou deux bateaux féminins », avoue-t-elle.

En attendant, elle peut se rassurer : avec une douzaine de femmes réparties sur les sept bateaux qui prendront le départ de la Volvo le 22 octobre, il y a de grandes chances que l’une d’entre elles truste la première marche du podium le 24 juin prochain à La Haye.


 

Tags: Volvo Ocean Race 2017-2018
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