La directrice des ressources humaines de Nike, Monique Matheson, a déclaré que son entreprise devait accélérer la représentation des femmes et des personnes de couleur dans ses équipes dirigeantes. Seulement 29 % des vice-présidents de l’équipementier sportif sont des femmes, tandis que l’ensemble des effectifs de Nike est composé à 52 % d’hommes et à 48 % de femmes.
Aux États-Unis, les statistiques ethniques sont autorisées. Aussi, Nike sait que dans son pays d’origine, en 2017, 44 % de ses salariés étaient blancs. Mais 77 % des postes de direction et 83 % des postes de vice-présidents étaient occupés par des blancs. Pour accélérer le processus de représentation des femmes et des minorités, Nike va lancer des programmes de formation ciblés et investir dans une équipe de recrutement spéciale, tout en proposant une «formation sur les préjugés inconscients» à tous ses cadres. Le géant est secoué par des affaires internes qui ont forcé au départ plusieurs cadres de l’entreprise. Le président de la marque, Trevor Edwards, a démissionné le mois dernier et Nike a annoncé des enquêtes internes sur son environnement de travail. The Wall Street Journal cite une note interne envoyée par Monique Matheson, qui explique que l’entreprise «avait échoué à gagner du terrain» sur le recrutement et la promotion des femmes et des minorités, quelques semaines après que des plaintes internes concernant des comportements déplacés ont mené à un changement dans l’équipe de direction.