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Laure Boulleau, marraine du programme Sensationnelles, « J’ai vu le football évoluer, j’ai vu les mentalités changer »

by Vanessa Maurel
13 juin 2022
in Business, Championnes
Laure Boulleau, marraine du programme Sensationnelles, « J’ai vu le football évoluer, j’ai vu les mentalités changer »

Laure BOULLEAU (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport)

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Laure Boulleau, ancienne joueuse de football reconnue, est, à sa plus grande fierté, marraine du programme SENSATIONNELLES, initié par INTERMARCHÉ en collaboration avec la Fédération Française de Football, qui a pour but de promouvoir le football féminin, et notamment amateur. À cette occasion, la sportive nous a accordé une interview.

Women Sports – Comment se développe le football féminin en France ? Voyez-vous des changements ?

Laure Boulleau : Évidemment que je vois des évolutions et en plus je suis bien placée pour en parler, puisque j’ai commencé le football il y a 20 ans et je me sens chanceuse d’avoir ce recul nécessaire pour voir l’évolution. On dit toujours qu’il faut faire mieux mais quand on voit où on était il y a 20 et qu’on voit où on en est aujourd’hui j’ai tendance à regarder le chemin parcouru plutôt que de dire « il faut faire ci, il faut faire ça, ce n’est pas suffisant ». Au-delà d’avoir vu la discipline évoluer, j’ai surtout vu les mentalités changer. En 2022, c’est normal qu’une fille fasse du foot. Les jeunes ne sont pas gênées de dire qu’elles aiment et font du football, sans qu’elles soient prises pour des extraterrestres. Il y a 20 ans, je me sentais différente parce que j’aimais un sport que peu de petites filles pratiquaient. Ça ne me dérangeait pas, car cela cultivait ma différence. Mais il y a des petites qui se sont bloquées en raison de ces remarques. 

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Aujourd’hui je peux le dire, nous sommes respectées, l’équipe de France est diffusée. Des clubs sont devenus professionnels. Certes, ce n’est pas le cas de tout le monde et il y a encore des améliorations possibles, mais le fait qu’une joueuse puisse se lever le matin, aller à l’entraînement et faire du football son métier est une réelle révolution. 

Notre défaut en France est qu’on s’est développé en deux vitesses. On a réussi à développer l’élite avec l’équipe de France notamment, ce qui est très important puisqu’il s’agit d’une vitrine primordiale pour créer des vocations. Mais dans le même temps, je pense que le football de masse n’a pas suivi au même rythme. On se retrouve dans un championnat avec deux équipes stratosphériques, mais la différence est trop élevée au niveau du budget, des qualités des joueuses, avec les autres clubs, donc personne ne peut les concurrencer. Notre championnat va sans aucun doute se développer, petit à petit, mais c’est vrai qu’une ligue fermée professionnelle me semble être une bonne idée pour avoir un championnat plus attractif. 

Selon moi, il faut se pencher sur le développement encore et encore du football de masse. Cela passe par de nombreux axes, que ce soit le foot à l’école, développer les infrastructures des équipes, aider les clubs à avoir des sections féminines. Mais pour essayer de relativiser, il faut savoir qu’il y a des choses qui sont faites, évidemment. Il faut être raisonnable, ce n’est pas en claquant des doigts, ou « seulement » avec une Coupe du monde (2019) organisée en France, que tout est résolu ! 

Photo DR/

Qu’est-ce qui a aidé au développement ?

Je commencerais par citer la création de Claire Fontaine pour les filles. La Fédération Française de football (FFF) a développé très tôt l’idée d’avoir une équipe de France performante en créant un centre de formation. À l’époque il n’y en avait qu’un seul. L’idée était de créer ce centre pour réunir les meilleures joueuses du pays. Et cela a fonctionné ! Nous nous sommes retrouvés avec une génération qui s’est très bien développée. Puis celle-ci a grandi, en performant en équipe de France, puis nous sommes arrivées et nous avons continué sur cette voie. 

Ensuite, même si je suis Parisienne et que ça ne m’enchante pas vraiment de le dire (rires), l’investissement de l’Olympique Lyonnais dans le football féminin a été précurseur. Jean-Michel Aulas a eu l’audace et le talent d’anticiper sur le développement de ce sport. En mettant de l’argent dans la section féminine, il a amélioré les conditions d’entraînements, les joueuses françaises ont progressé. Avec les beaux résultats de cette équipe en coupe d’Europe, ça a forcément aidé à créer des vocations. Ensuite ça a entraîné le Paris Saint-Germain à faire la même chose. Ce sont maintenant deux grandes locomotives qui, en plus de l’excellence développée par la FFF, permettent de faire une belle vitrine au football féminin français. 

Par ailleurs, et comme pour le football masculin, nous avons un vivier exceptionnel en France, et une qualité d’entraîneurs qui a peut-être permis au football féminin de se développer ici plus vite qu’ailleurs. Mais attention. Nous nous sommes peut-être un peu trop reposés sur ses acquis là, mais les pays comme l’Espagne et l’Angleterre ont eu un développement beaucoup plus global et sont petit à petit en train de nous passer devant. 

La France est un pays de football, nous avons de très bonnes joueuses mais le développement du football de masse et l’amélioration de la D1 pour la rendre plus attractive sont des créneaux qu’on a un peu raté. Pas raté à 100%, je m’entends. Mais quand on regarde le championnat de France, on se dit « c’est Lyon ou le PSG qui va être champion ». Ce n’est pas très intéressant pour ceux qui regardent, on est d’accord. 

Est-ce qu’un titre à l’Euro cet été pourrait marquer une nouvelle avancée ?

Certainement. C’est comparable à la Coupe du monde 2011, qui a laissé un avant/après, tout comme la Coupe du monde 2019 organisée en France. Après, je me répète, mais il ne faut pas qu’on soit trop impatients. Si elles gagnent l’Euro, il faut s’attendre à un retour à la réalité. Il faut éviter que ça fasse comme après l’été 2019… Ce qui s’est passé c’est qu’on a vu des images de dingues, avec des joueuses incroyables dans des stades de dingue, sur des pelouses magnifiques… Et derrière quand on a des matchs de D1 qui se jouent sur des petits terrains avec une équipe du PSG qui met 6-0 dans un stade où il n’y a presque pas de tribune, on se dit « attends je ne comprends pas, ce n’est pas vraiment ça que j’ai vu cet été ». Mais c’est la réalité du championnat français aujourd’hui. Mais quoi qu’il arrive : gagner un titre, ça aide toujours.

Que faut-il faire pour développer le championnat féminin français ?

Il faut s’inspirer de ce qui se fait ailleurs. Prenons l’exemple de l’Angleterre (qui est un cas particulier puisqu’ils ont une culture foot largement supérieure à la notre), tous les clubs sont très connus. Et c’est pareil en Espagne et en Italie. Les clubs féminins sont souvent rattachés à l’écusson d’un club médiatiquement très connu chez les garçons. Ça aide car l’économie des garçons peut aider à développer la section féminine. Et il ne faut pas se leurrer, quand on des affiches comme la Juventus contre le Milan AC, le Real contre le Barça, ou quand on a Chelsea contre Arsenal, ça a de la gueule. En France je pense que nous devrions nous appuyer sur ce modèle. Souvent on oppose le football masculin au féminin, mais je pense qu’il faut faire face ensemble. Il nous faut trouver des idées pour rendre le football féminin attractif et visible. Certains clubs parlent plus que d’autres. Quand on a une affiche comme PSG – Real au Parc des Princes en Ligue des champions, tout de suite les gens viennent au stade. Pareil pour – OL PSG, sauf que cette affiche est toujours la même et qu’elle devient moins attractive. S’il y a plusieurs affiches comme ça, par exemple avec Marseille, il ne devrait pas y avoir de problème pour ramener les foules. On peut utiliser cette image marketing des clubs pour aider le football féminin à se développer médiatiquement. L’idée ce n’est pas non plus de comparer les économies de l’un et de l’autre. Le football féminin ne fait pas gagner beaucoup d’argent voire peu, même aujourd’hui. 

On parle également d’une ligue fermée européenne, dans laquelle les plus grands clubs européens se rencontreraient (comme SuperLigue chez les hommes NDLR), je ne suis pas contre. Autant pour les hommes je pense que ça dénature le jeu, autant chez les femmes je trouve que ça a du sens.


Parlez-nous du programme Sensationnelles, mené par Intermarché et la FFF, dont vous êtes marraine : 

C’est un projet qui est mené par Intermarché et la FFF qui s’adresse à tous les clubs féminins de France, plus particulièrement les clubs amateurs. Pour vulgariser un peu, c’est comme un concours, qui a pour but de récompenser le club de football qui a la meilleure gestion pour le football féminin et le développement du football féminin. Parfois ce sont des clubs 100% féminins, parfois ils sont mixtes. Il y a énormément de clubs qui ont participé. Ils expliquent comment ils sont structurés, parlent de leurs joueuses, évoquent les idées qu’ils ont eues pour mettre en avant le développement féminin. On a sélectionné 9 clubs pour la finale. Le 29 juin on élira le grand gagnant, qui partira en Angleterre. C’est une démarche très positive ! J’aime bien me rapprocher du football amateur car c’est de là que je viens et c’est lui qui m’a construit. Moi je suis rurale, je viens de la campagne profonde et je pense que c’est important de créer des projets qui s’ouvrent à tout le monde et pas qu’à l’élite de Paris que j’ai eu la chance de connaitre. La France est grande, et je suis ravie que ce programme s’adresse à tout le monde. 

Avez-vous été surprise par les projets ? 

Carrément ! Pour être honnête, ça a été très dur de les départager. On s’y est pris par zones pour avoir 1 ou 2 clubs par régions. Mais il y en a qui ont présenté des projets incroyables, avec des axes de développement en incluant l’accès au handicap etc. C’était très riche !

Les projets peuvent-ils inspirer la Fédération française de football ? 

Pour moi, il faut se nourrir de toutes les idées. Je reste persuadée que nous sommes plus riches en s’entraidant. C’est pour ça que j’ai parlé de ce qui se passe en Angleterre Italie etc. On a certes de très belles équipes nationales mais il faut aussi regarder ce qui se fait ailleurs pour s’en inspirer et trouver un axe de développement qui fonctionne. Dans le foot amateur ils sont obligés d’être ingénieux car ils n’ont pas de moyen. C’est souvent quand on n’a pas de moyen qu’on se torture les méninges. C’est de là qu’émergent les meilleures idées. Parfois ce sont des intentions très spécifiques au football amateur, mais il y a également des soupçons d’idées qui peuvent être utilisés à plus haut niveau. J’ai hâte de rencontrer le gagnant. Ça va être un moment privilégié et enrichissant. 


Partenaire du football français, INTERMARCHÉ lance le mardi 8 mars, en collaboration avec la Fédération Française de Football, un programme de soutien à la pratique féminine du football et aux clubs engagés pour le football féminin amateur. Sous le marrainage de Laure Boulleau, le jury a désigné les 9 clubs, sur plus de 300 candidatures reçues, pour la finale de cet appel à projet à destination du football amateur féminin. Les représentants des clubs sélectionnés seront invités à Paris le 27 juin prochain, à la Fédération Française de Football à partir de 19 heures, pour présenter leur projet de développement au jury, en présence des partenaires du programme et des médias. Ils recevront une dotation en matériel et leurs actions seront relayées sur les réseaux INTERMARCHÉ « Au plus près du sport » pour récompenser leur engagement et leur participation au programme. Le vainqueur, quant à lui, recevra un soutien financier de 10.000 euros par an pendant trois ans pour l’aider à réaliser son projet de développement pour le football féminin. Un séjour sportif et linguistique en summer camp sera également offert à une sélection de leurs jeunes joueuses (U14 à U18) et à leurs coaches, au Lewes Football Club. 

Tags: FootballLaure Boulleau
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