L’ancienne N.1 mondiale Serena Williams, aujourd’hui 26e au classement WTA, s’est qualifiée pour la finale de l’US Open 2018 en terrassant la Lettonne Anastasija Sevastova (18e) en deux sets 6-3, 6-0 jeudi à New York. Après Wimbledon en juillet, l’Américaine de 36 ans s’offre une deuxième finale en Grand Chelem depuis son retour de maternité. Elle y visera une 24e couronne en tournoi majeur afin d’égaler le record absolu de l’Australienne Margaret Court.
Il y a un an, Serena Williams se battait pour sa vie sur un lit d’hôpital après des complications post-accouchement. Aujourd’hui, elle est à une victoire de remporter un 24e trophée en Grand Chelem qui lui permettrait d’égaler le record absolu de l’Australienne Margaret Court.
L’ancienne N.1 mondiale, aujourd’hui 26e au classement WTA, s’est en effet qualifiée pour la finale de l’US Open 2018 en surclassant la Lettonne Anastasija Sevastova (18e) en deux sets 6-3, 6-0 jeudi à New York. Serena Williams, qui fêtera ses 37 ans le 26 septembre, devient ainsi la 3e finaliste la plus âgée en tournoi majeur derrière Martina Navratilova et sa soeur aînée Venus, qui avaient toutes les deux dépassé les 37 ans. « Peu importe ce qui se passe en finale, j’ai le sentiment que j’ai déjà gagné », s’est exprimée la star des courts américaine après sa victoire face à Sevastova.
En finale, elle affrontera la Japonaise Naomi Osaka (19e), de 16 ans sa cadette, tombeuse de la finaliste sortante, l’Américaine Madison Keys (N.14). Si elle remporte ce dernier match, Serena Williams s’emparerait d’un autre record : celui du nombre de titres à New York dans l’ère Open. Victorieuse à Flushing Meadows en 1999, 2002, 2008, 2012, 2013 et 2014, elle le partage pour l’heure avec sa compatriote Chris Evert. Elle rejoindrait par la même occasion le cercle fermé des joueuses « mamans », redevenues des championnes à l’instar de Margaret Court qui avait réussi l’exploit, l’année de ses 31 ans et après avoir mis au monde son premier enfant, de faire un « petit Chelem » (Open d’Australie, Roland-Garros, US Open). La Belge Kim Clijsters l’avait également réalisé en 2009, à l’US Open justement.
Depuis son retour de maternité, la plus jeune des soeurs Williams n’a disputé que sept tournois durant lequel elle a connu des hauts – finale à Wimbledon en juillet – mais également des bas – défaite la plus sèche de sa carrière 6-1, 6-0 face à la Britannique Johanna Konta début août à San José et forfait à Roland-Garros pour des problèmes médicaux.